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Sécurité / L'institut de recherche Vias le confirme : les Belges sont des «suceurs» de pare-chocs !

Rédigé par Klaas Janssens le 27-12-2023

Selon une étude de l'institut de la circulation Vias, 60 % des conducteurs belges ne maintiennent pas une distance de sécurité suffisante avec le véhicule qui les précède. Cette pratique qui consiste à «sucer» le pare-chocs qui précède est non seulement illégale, elle est surtout très dangereuse.

Pour déterminer si les conducteurs maintiennent une distance adéquate avec la voiture qui les précède, Vias a observé 4 millions de voitures et 400.000 camions et bus sur les autoroutes belges. Les résultats montrent que 6 conducteurs de voiture particulière sur 10 ne respectent pas la distance de sécurité légale. Chez les conducteurs de poids-lourds, 1 sur 3 maintient moins de 50 mètres avec le véhicule qui précède. 

Les résultats de l'étude en détail

L'étude de l'institut Vias s'est concentrée sur les véhicules circulant sur l'autoroute, se suivant les uns les autres. Les embouteillages et les ralentissements importants n'ont pas été pris en compte. Des différences claires ont été observées en fonction des conditions de luminosité et des jours de la semaine par rapport aux week-ends. Cela est clairement dû au volume de trafic beaucoup plus faible la nuit et le week-end, permettant aux voitures particulières de maintenir une plus grande distance.

  • 58 % des voitures particulières suivent à moins de 2 secondes du pare-chocs arrière du véhicule qui les précède. Ce problème est plus fréquent sur la deuxième voie (64 %) et la troisième voie (65 %) que sur la voie de droite (49 %). Il se produit également plus fréquemment en semaine qu'en week-end, et également plus fréquemment de jour que de nuit.
  • 27 % des voitures particulières talonnent ainsi la voiture qui précède avec une distance de sécurité inférieure à 1 seconde. Le problème est plus crucial sur les voies de circulation du milieu et de gauche, où environ 1 véhicule sur 3 adopte cette attitude dangereuse. Sur la voie de droite, c'est moins d'1 sur 5.
  • La situation est légèrement meilleure pour les poids-lourds : environ un tiers (30 %) des camions et bus suivent le véhicule qui les précède à moins de 50 mètres, ce qui est pourtant la distance légale. En semaine, le pourcentage est presque deux fois plus élevé (31 %) que le week-end (19 %).

Que dit le Code de la Route belge ?

Pour les voitures particulières : règle des 2 secondes

Actuellement, l'article 10.1 du code de la route stipule que vous devez maintenir une distance «suffisante» avec votre prédécesseur. Cependant, cette distance «suffisante» n'est pas précisée. Mais cela va changer : le nouveau Code de la Route belge, qui devrait entrer en vigueur fin 2025, stipule en effet que «chaque conducteur doit maintenir en toutes circonstances, en tenant compte de sa vitesse, une distance de sécurité suffisante entre son véhicule et celui qui le précède - sur les routes publiques où la vitesse maximale est supérieure à 50 km/h, cette distance correspond à la distance parcourue par le véhicule pendant une période d'au moins deux secondes».

Pour les poids-lourds : au moins 50 mètres

La règle est plus claire pour les conducteurs de poids lourds : en dehors des zones urbaines, ils doivent maintenir une distance d'au moins 50 mètres les uns par rapport aux autres.

Impact sur la sécurité routière

Les statistiques collectées par l'institut Vias montrent qu'1 accident sur 3 sur l'autoroute concerne une collision par l’arrière. Et qu'1 accident sur 5 est une collision en chaîne, impliquant au moins 3 véhicules. Ce sont les types d'accidents qui pourraient souvent être évités si les conducteurs respectaient les distances de sécurité légales : sur les autoroutes belges, près de 1.000 accidents par an sont en effet dus au non-respect des distances de sécurité.

La solution ?

Les conducteurs ont du mal à estimer correctement la distance avec leur prédécesseur. Cependant, le non-respect de la règle des deux secondes est une cause importante d'accidents. L'explication de la règle dans le nouveau Code de la Route devrait rendre les choses plus claires et finalement faciliter la mise en application. C'est pourquoi un projet pilote sera mené l'année prochaine.

De plus, le gestionnaire de la route pourrait placer davantage de repères sur le côté de la chaussée ou même sur la route elle-même. Les marquages en chevrons sont un exemple de signes qui pourraient être utilisés. Des campagnes de sensibilisation sont également essentielles pour expliquer pourquoi il est essentiel de respecter les distances de sécurité.

En 2024, un projet pilote sera mené sur certaines autoroutes pour vérifier si des contrôles peuvent être effectués avec des caméras ou des radars, même en l'absence de marquages le long de la route. Initialement, le test portera sur le contrôle de la distance de sécurité de 50 mètres entre les poids-lourds. Ensuite, le test se concentrera sur les voitures particulières. Les caméras pouvant mesurer l'intervalle de temps entre deux véhicules (comme en Allemagne par exemple), il ne sera pas nécessaire de tracer des lignes de marquage le long de la route.

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Instagram: @kjanssens_pro

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