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Pneus / ESSAI – Pirelli Cinturato Winter : Pour un nouveau départ

Rédigé par David Leclercq le 03-10-2016

L’arrivée de l’hiver nous a permis de faire connaissance avec le dernier né de Pirelli : le Cinturato Winter qui annonce de meilleures performances, notamment acoustiques.

Pirelli complète donc sa gamme de pneumatiques « hiver » avec l’arrivée du Cinturato Winter. Ce pneumatique inaugure d’ailleurs une nouvelle appellation destinée simplifier la gamme et à faire comprendre qu’il est l’équivalent « hiver » du P7 (« été » lui).

4D

Ce pneumatique recourt évidemment à quelques nouvelles technologies pour accroître ses performances. On note par exemple le choix d’une nouvelle semelle pour la structure du pneu. Le choix d’une bande de roulement directionnelle va aussi dans le sens des performances, notamment sur sol mouillé, en accélération ou au freinage. En outre, le rainurage est « actif » dans l’optique où les canaux d’évacuation s’ouvrent (au freinage) ou, au contraire se ferment (en accélération) pour optimiser le grip et le maintien du pneumatique en fonction des contraintes. Pirelli annonce enfin un rainurage plus important de quelques 50% par rapport à un pneu de référence (non-cité), ce qui favorise évidemment l’évacuation de l’eau.

L’eau chassée

Dans le même ordre d’idée, le concept « Water Escape Accelerator » a pour objectif d’accélérer l’évacuation de l’eau que l’on rencontre à de nombreuses reprises pendant la période hivernale. Et donc reculer l’apparition de l’aquaplaning. Concrètement, c’est sur la distribution des pavés de la bande de roulement ainsi que la géométrie spécifique des rainures latérales – elles s’élargissent graduellement au fur et à mesure qu’on de rapproche des flancs. On notera en outre que Pirelli a introduit un témoin d’usure spécifique à la neige sur la bande de roulement : lorsque l’inscription « NO SNOW » apparaît, on doit savoir que la profondeur de la sculpture n’offre plus des performances optimales sur la neige ou la glace. Mieux vaut en effet être prévenu !

Silence, il tourne !

En outre, Pirelli a apporté un très gros travail sur l’empreinte sonore du pneumatique. En effet, la multiplication des rainures et lamelles (du vide en fait) a tendance à faire résonner le pneu sur la chaussée et donc à produire du bruit de roulement. Du coup, les ingénieurs acousticiens ont privilégié 3 dimensions différentes de rainures afin de « casser » l’empreinte sonore produite par un seul type de rainurage. Résultat : des nuisances réduites et un niveau sonore de 66 dB contre 70 dB au pneu pris comme référence au cours de développement (sur la dimension 195/65R15). Et quand on creuse un peu, on apprend que cette approche réduirait le bruit de 6%. Ce qui est déjà beaucoup dans l’absolu. Car ça s’entend. Ou plutôt, ça s’entend nettement moins.

Concluant

Avec le Cinturato Winter, Pirelli couvre 70% du marché puisque les tailles vont de 14 à 17 pouces et que le pneu s’adresse aussi aux SUV. D’emblée sur la route, on est plutôt séduit par le niveau sonore très faible du pneu. Par rapport à ce que l’on connaît, il y a du contraste, ce qui tend à démontrer le bien-fondé du travail des ingénieurs en amont. La précision de conduite nous a par contre semblée moins évidente, car elle nous a laissé avec une forme de léger déphasage entre la consigne au volant et la réponse du pneu. Une attitude qui doit malgré tout être relativisée car les températures anormalement clémentes pour la saison dégradaient forcément les prestations du pneu dans ce cas de figure. Mais il y a plus. Ou mieux : Pirelli annonce avoir accru le kilométrage du Cinturato Winter de 10% par rapport à son prédécesseur, le SnowControl 3. Comment ? Et bien en ménageant une profondeur de sculpture de 9.3 mm, alors que la concurrence se limite souvent à 9 mm, voire parfois à 8 mm. Dans l’absolu, c’est un bon impressionnant et qui sera très apprécié par la clientèle. Enfin, une brève incursion sur un parcours enneigé nous a permis de constater les bonnes prestations du pneu sur ce type de surfaces. En l’occurrence, on perçoit très nettement les progrès enregistrés en terme de grip sur des revêtements très peu adhérents, que ce soit en accélération ou au freinage. Bref, voilà donc un produit qui semble bien né. L’assurance de passer l’hiver à l’abri. Et même à l’abri des petits pépins car certaines dimensions sont aussi disponibles avec la technologies Seal Inside qui permet un rebouchage (par auto-vulcanisation au contact de l’air) d’un dégâts causé par un clou ou une visse. Bien vu !

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