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Mobilité / La règle 2035 sous pression : six États membres demandent plus d'espace pour les véhicules hybrides

Rédigé par Steven Appelmans le 08-12-2025

La Bulgarie, la République tchèque, la Hongrie, l'Italie, la Pologne et la Slovaquie ont envoyé à Ursula von der Leyen une lettre officielle lui demandant de revoir l'interdiction prévue pour 2035 de la vente de nouvelles voitures à moteur à combustion.

La réglementation actuelle, adoptée en 2022, stipule qu'à partir de 2035, toutes les voitures neuves vendues dans l'UE devront être exemptes d'émissions. Les détracteurs - dont les six pays susmentionnés, bien que l'Allemagne, par exemple, ait déjà ouvertement exprimé ses doutes - avertissent que cet objectif s'avère de plus en plus difficile à atteindre : la production de VE souffre de coûts élevés, de la dépendance à l'égard des batteries et des matières premières, et l'infrastructure de recharge n'est pas encore suffisamment développée dans tous les pays.

Selon les signataires, l'interdiction actuelle entrave donc la compétitivité de l'industrie automobile européenne, d'autant plus que la transition vers les véhicules électriques se révèle plus lente que prévu dans les faits.

Ils appellent donc à plus de pragmatisme : au lieu de règles rigides pour 2035, ils souhaitent que les hybrides et les voitures fonctionnant avec des carburants alternatifs ou à faible teneur en carbone - par exemple les carburants synthétiques - continuent d'être autorisés.

Pressions politiques et industrielles

En outre, la pression exercée par les constructeurs automobiles reste forte : le groupe d'intérêt ACEA (Association des Constructeurs Européens d'Automobiles) et les fournisseurs associés font depuis longtemps pression pour un assouplissement des objectifs en matière de CO₂ et une plus grande ouverture aux groupes motopropulseurs alternatifs. La forte concentration de membres de l'ACEA dans les pays qui protestent aujourd'hui officiellement n'est donc pas un hasard.

Toutefois, au-delà de ce lobbying, les écrits de ces six pays restent surprenants. Non seulement parce qu'ils demandent officiellement un changement, mais aussi parce qu'ils sont prêts à agir collectivement. Cela accroît encore la pression sur les États membres.

Une pression que la Commission européenne prévoyait de toute façon de lever : après tout, elle a déjà fait part de sa volonté de réexaminer les règles pour 2035 et, si cela s'avérait nécessaire, de les ajuster.

 

Journaliste AutoGids/AutoWereld

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