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Marché / Voitures électriques, moins fiables que les thermiques

Rédigé par Frédéric Kevers le 23-03-2022

Selon une étude britannique, les voitures électriques seraient moins fiables que leurs homologues thermiques, l’essence restant la référence devant le Diesel. L’écueil principal concernant les problèmes logiciels.

L’organisation de consommateurs britannique Which? a réalisé une étude sur la fiabilité des voitures au Royaume-Uni auprès de 48.000 personnes propriétaires d’environ 57.000 véhicules. Il en ressort que dans la catégorie des voitures de 0 à 4 ans, les modèles électriques sont les moins fiables tandis que du côté des voitures moteur thermique, ce sont les modèles essence qui sont les moins touchés par des soucis de fiabilité, les Diesel affichant des statistiques à mi-chemin entre les « essence » et les électriques. Principale source de problème : les pannes logicielles.

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Le bonnet d’âne pour Tesla

Concrètement, l’étude révèle que 39 % des propriétaires d’un véhicule électrique ont rencontré un ou plusieurs problèmes de fiabilité au cours des 4 premières années de possession, contre 29 % aux voitures à moteur Diesel et 19 % à l’essence. Sur près de 57.000 véhicules pris en considération, seuls 2184 étaient des voitures électriques.

Parmi les modèles électriques, de fortes disparités se dessinent et la palme de la plus haute satisfaction revient au Kia e-Niro avec seulement 6 % des propriétaires signalant une défaillance et seulement 1 % des propriétaires signalant des pannes ou des incapacités à démarrer. En queue de peloton des voitures à batteries, Tesla enfile le bonnet d’âne avec 39 % des propriétaires qui ont déclaré au moins une défaillance durant les 4 premières années de possession de leur véhicule. Si une majorité de soucis rencontrés n’étaient pas rédhibitoires, 5 % concernaient des pannes ou des incapacités à démarrer.

Défaut de jeunesse ?

Intrinsèquement, les modèles électriques sont sensés être plus « simples » et plus faciles à fiabiliser puisqu’ils comportent moins de composants en comparaison des véhicules à moteur thermique. Pourtant ils s’avèrent moins fiables. Comment expliquer ce constat ? Simples défauts de jeunesse ou problème plus profond ? Un peu des deux en réalité.

Certes, la propulsion électrique « moderne » reste une technologie relativement récente et donc ne bénéficie pas encore de la même maîtrise technologique et industrielle que ses homologues Diesel et essence. En outre, le constructeur leader du marché électrique reste Tesla, soit une marque jeune et sans « historique automobile » d’une part et réalisant pratiquement tout en interne, sans s’appuyer sur l’expérience de partenaires et sous-traitants établis, ce qui peut inférer une certaine latence dans la hausse de qualité.

Électronique et réseau

Mais de manière générale, on remarque que les principaux soucis de fiabilité sont liés à l’électronique embarquée et relèvent du domaine logiciel. Un facteur commun à tous les types de motorisations. Or l’aspect logiciel est prépondérant sur les véhicules électriques où son impact est encore supérieur à celui sur les modèles thermiques. En outre, qu’il s’agisse de Tesla ou de constructeurs plus « traditionnels », les véhicules électriques sont souvent imaginés et conçus comme des démonstrateurs technologiques avec, généralement, un contenu électronique et logiciel plus complet et pointu que les modèles à moteur thermique. La probabilité de rencontrer une défaillance est donc plus grande et plus handicapante.

Car l’autre constat de cette étude est que lorsque les véhicules subissent une panne qui les immobilise, la durée de résolution du problème est plus longue pour les modèles électriques avec une durée pouvant atteindre 5 jours contre 3 jours pour l’essence et 4 pour le Diesel ! Là aussi, il faut pouvoir relativiser. Les marques 100 % électriques – Tesla ou Polestar par exemple – disposent généralement d’un réseau de service après-vente nettement plus restreint et/ou moins expérimenté, sans oublier que parfois leur modèle « logistique » implique d’office une durée d’indisponibilité du véhicule plus longue. Certes ce facteur n’explique pas les 1 ou 2 jours supplémentaires en moyenne par rapport à l’essence et le Diesel, mais peut clairement y contribuer.

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