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Marché / Bientôt un prix plancher pour les voitures électriques chinoises ?

Rédigé par Frédéric Kevers le 11-04-2025

L’Union européenne envisage une solution plus diplomatique que les tarifs douaniers pour les voitures électriques chinoises : définir des prix plancher !

Et si l’arme des tarifs douaniers, brandie l’an passé par l’Union européenne à l’encontre des véhicules électriques chinois, s’émoussait au profit d’une solution diplomatique ? Voilà que Bruxelles et Pékin esquissent les premiers pas d’une valse commerciale inédite : celle du prix plancher. Fini, peut-être, les taxes punitives allant jusqu’à 45,3 % imposées aux modèles estampillés BYD, Geely ou encore SAIC (la maison-mère de MG). À la place ? Une forme de pacte tarifaire basé sur un engagement de prix minimum. Moins belliqueux, plus structurant… mais ô combien complexe.

L’idée a germé lors d’un échange entre Maros Sefcovic, commissaire européen au commerce, et Wang Wentao, son homologue chinois. Le principe est simple en théorie : fixer un seuil de prix minimal pour l’importation de véhicules électriques chinois, afin d’éviter une guerre tarifaire tout en contrecarrant les effets des généreuses subventions chinoises à leur industrie. Un tel accord, inédit pour des produits aussi sophistiqués que des automobiles (contrairement à l’acier ou au solaire), se heurterait toutefois à des défis d’application, de contrôle et d’équité concurrentielle.

Dans les coulisses, l’industrie allemande pousse discrètement à la désescalade. Le VDA, son influent syndicat, déplore ces « obstacles au commerce » et appelle à la raison, redoutant que la Chine, qui absorbe un tiers des ventes des constructeurs germaniques, ne riposte davantage. D’ailleurs, les consommateurs européens semblent déjà trancher : en février, les ventes de modèles chinois bondissent de 64 % et représentent désormais 4,1 % du marché. Un chiffre qui grimpe encore si l’on exclut les électriques purs – pénalisés – au profit des hybrides rechargeables, tels que les BYD Seal U DMI ou Jaecoo 7 SHS notamment, qui eux, explosent littéralement (+321 %).

Entre jeu d’échecs diplomatique et bras de fer économique, le Vieux Continent tente de défendre son industrie sans se tirer une balle dans le pied. L’Europe trouvera-t-elle l’équilibre entre ouverture commerciale et protection stratégique ? Affaire à suivre... avec tact et pragmatisme.

Source : Reuters

 

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