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Innovation / Tesla mise sur l’aluminium moulé

Rédigé par Frédéric Kevers le 21-09-2020

Pour Tesla, augmenter les volumes de production passera par un développement des robots et machines de moulage géantes. Un défi d’autant plus ardu qu’Elon Musk veut miser sur l’aluminium.

Tesla zet in op aluminium

Désireux de diminuer le nombre d’éléments séparés constituant le châssis de ses modèles tout en rendant ces pièces plus simples, Tesla mise sur la robotisation et la conception de machines de moulage de très grand format pour permettre la fabrication de pièces plus volumineuses. En effet, pour le soubassement arrière de son Model Y, le constructeur américain veut remplacer l’assemblage de 70 pièces actuel par un seul et unique module en aluminium.

« Ce sera incroyable de le voir en fonctionnement ! La plus grande machine à couler jamais fabriquée. Elle permettra de fabriquer la carrosserie arrière en une seule pièce, y compris les rails de sécurité », a déclaré Musk sur Twitter le 13 août.

Un défi colossal qu’il n’a pas encore su relever dans sa nouvelle usine en Allemagne et qui l’a forcé à transférer la production qui était prévue sur une ligne existante au Nevada (USA). Mais il ne s’agirait là que d’un début, Tesla envisageant de pousser cette automatisation plus loin encore avec le module avant et d’autres éléments dans un avenir proche.

Selon Tesmanian, blog spécialisé et dédié à Tesla, l’usine de Brandenburg (Allemagne) devrait être équipée de 8 de ces machines géantes, baptisée « Gigapress ». Elles ouvriraient une nouvelle voie dans la conception et la fabrication des carrosseries, jusqu’ici constituées de plusieurs panneaux métalliques qui permettaient de concevoir des zones de déformation pour répondre aux normes des crash-tests.

Le défi de l’aluminium

Contrairement à l’acier, l’aluminium est un métal très difficile à exploiter pour de grandes pièces embouties, limitant les possibilités de créer de grands éléments présentant des arêtes ou des formes complexes, imposant jusqu’à présent de faire appel au collage, à la soudure ou au rivetage. Autant de techniques qu’Elon Musk tient à éliminer du processus de fabrication, afin de diminuer le nombre de machines différentes à utiliser et pousser plus loin encore l’automatisation des chaînes de production.

À cette fin, Tesla fait appel à un procédé d’injection d’aluminium fondu dans un moule car il s'est avéré difficile à utiliser pour de grandes pièces embouties. Pour obtenir des arêtes et d'autres formes complexes, les pièces en aluminium ont dû être collées ou rivetées, car la soudure déforme le métal.

L'injection d'aluminium fondu dans un moule et l'extraction du métal moulé par des robots permettent à Tesla de combiner plusieurs étapes de fabrication. SI cette technique présente encore plusieurs contraintes et défauts, elle s’améliore rapidement et a permis à Tesla de réduire le soubassement arrière de son Model Y à 2 éléments par exemple.

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