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Environnement / Bruxelles pourrait bannir le Diesel dès 2027

Rédigé par Frédéric Kevers le 03-02-2021

La Région bruxelloise envisagerait de bannir les motorisations Diesel Euro 6 à l’horizon 2027 pour favoriser l’essor des véhicules électriques et atteindre ses objectifs en matière de dépollution.

À l'initiative du CDH, le gouvernement bruxellois pourrait entériner une décision qui ne manquerait pas de faire du bruit : interdire l’accès à son territoire aux véhicules motorisés par un moteur Diesel Euro 6, toutes variantes de la norme comprises dès 2027.

Électrification forcée

Cette démarche s’inscrirait dans le projet d’électrification du parc automobile, en accord avec les directives fédérales et européennes aux horizons 2025 et 2030 et concernerait les différentes normes Euro 6 : 6a, 6b, 6c, 6d et 6d-Temp. Toutefois, si ce projet devait se concrétiser, il mettrait les consommateurs face à un dilemme au moment de choisir leur nouveau véhicule – neuf ou d’occasion – en sachant que la valeur résiduelle de ce dernier s’écroulerait s’il s’agit d’un Diesel promis à une interdiction de circuler en Région bruxelloise. Une fois encore, les navetteurs semblent pris en otage. Tout automobiliste qui doit parcourir plusieurs dizaines de km, aller puis retour, pour se rendre au travail à Bruxelles fait généralement encore confiance au Diesel, qui reste la solution la plus efficace et économique, faute d’infrastructures de recharge suffisantes pour soutenir une électrification massive du parc automobile.

Enfin, une telle décision représenterait un véritable coup de poignard dans le dos, envers les consommateurs, mais également à l’égard des constructeurs et des pétroliers qui ont investi massivement dans la dépollution des moteurs et carburants, permettant aux Diesel récents de répondre efficacement aux dernières normes en matière de CO2 certes, mais aussi de NOx.

Problématique gobale

À force de vouloir laver plus blanc que blanc, certaines instances politiques semblent omettre certaines réalités de terrain, qu’il s’agisse des finances des consommateurs ou de la vitesse d’adaptation des fabricants sur un plan industriel, sans oublier qu’un tel projet impliquerait de nombreuses conséquences collatérales : recyclage de ces véhicules devenus indésirables, perte de pouvoir d’achat – via une baisse drastique de la valeur de reprise par exemple – conversion forcée pour les stations-service qui ne fourniraient plus que de l’essence, pour combien de temps encore ? Enfin se pose la question des critères sur lesquels se base ce projet d’éradication du Diesel. Quid des moteurs essence qui produiraient autant de CO2 et de NOx, voir davantage, que la plupart des Diesel concernés ? Car, à prendre des mesures drastiques, ne faudrait-il pas s’assurer qu’elles soient cohérentes autant que pertinentes dans le contexte socio-écolo-économique impacté ?

 

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