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Décryptage / Ces gamins qui font vroum-vroum…

Rédigé par Laurent Blairon le 15-02-2016

Les garçons devenus hommes conduiraient leur voiture comme ils jouaient avec des miniatures dans l’enfance: avec une certaine légèreté et, surtout, la fascination de la vitesse que n’ont pas – ou moins, les femmes. La solution : rouler comme l’on marche…

Des clichés, encore des clichés. Mais il existe aussi de cinglantes statistiques: la proportion d’homme impliqués dans des accidents graves est de 75% pour 25% de femmes. Par ailleurs, la vitesse et/ou une perte de contrôle du véhicule sont responsables de la majorité de ces accidents. Nombre d’études sérieuses (cabinets d’experts, universités, compagnies d’assurances) démontrent que les hommes sont naturellement plus séduits par les voitures puissantes, un réflexe conditionné par leur testostérone! Dominance du sexe fort, pulsions animales, besoin de se confronter aux rivaux, en serait-on resté au règne animal ? Pas uniquement, car l’éducation a aussi cimenté des principes selon lesquels, pour résumer, plus on se comporte comme un «gagnant», plus belle sera la vie. Et que ce soit dans l’entreprise ou en politique, le rôle du leader est encore très (trop ?) masculin.

Comme au cinoche…

En outre, si les femmes apprécient davantage les séries et films sentimentaux, c’est bien connu, les gamins se nourrissent aux films d’action où la voiture tient toujours un rôle spectaculaire. Du côté des constructeurs, si le ton des publicités a évolué depuis l’époque GTI, les messages ciblant les hommes perpétuent dans le sens du prestige et de la supériorité induits par les voitures performantes et chères. Tout cela sur fond de modifications plus profondes de nos sociétés qui ont élevé le «dynamisme» et la «performance» au rang de qualités premières dans le travail, mais aussi dans la vie sociale et dans les relations amoureuses! Plus généralement, dépasser, rouler plus vite qu’un autre automobiliste serait vécu, par les hommes, comme une victoire, un micro-accomplissement de soi. Les femmes ne sont pas toujours innocentes dans ces constats : pour certaines, un homme à bord d’une rutilante voiture serait perçu comme au-dessus du lot, capable de s’assumer financièrement, etc…

La solution ? Les trottoirs !

Alors les automobilistes-hommes se comporteraient comme des héros de film d’action ou de sports publicitaires ? En partie du moins et, avouons, nous avons tous déjà joué du champignon pour des raisons aussi futiles qu’une dispute de bonbons à la récré. Pour ce qui concerne les certitudes, sans tomber dans les clichés pesants, il faut admettre que les comportements sauvages et irrespectueux (courses, démarrages en trombe au feu vert, dépassement dangereux) émanent, dans leur immense majorité, de mecs... Si le sentiment général, sur les routes aux heures de pointe, va plutôt dans le sens d’une montée de l’agressivité, on a rarement vu deux femmes s’empoigner au beau milieu d’un carrefour. Mais attention, mesdames, il paraît que le klaxon est aussi votre outil de réprobation favori et que les noms d’oiseaux sortent de plus en plus de vos bouches… Des solutions simples n’existent pas, elles sont au contraire très impopulaires, surtout celle venant en premier lieu à l’esprit : et si tout le monde roulait avec la même puissance, plus ou moins dans la même voiture ? Utopiste, naïf et touchant à la liberté élémentaire. Tout le monde en voiture autonome, plus besoin de conduire? On y arrivera peut-être un jour…

Une question de politesse…

En attendant, des spécialistes du comportement estiment que les automobilistes devraient se rappeler comment ils… marchent sur les trottoirs. Même en cas de forte affluence, le flot des piétons se rythme mieux et naturellement, les gens adaptent leur vitesse de progression et acceptent plus facilement le principe de suivre sa voie, sans besoin de dépasser en permanence les autres piétons. En outre, en cas de contact (bousculade), les excuses et politesses sont plus automatiques et s’expliquent par la confrontation directe entre deux êtres. Bref, au volant, protégé par ce cocon de puissance, les hommes seraient moins tolérants, plus hautains, agressifs et égoïstes.

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