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Partner Content / La voiture électrique, ça ne date pas d’hier!

On pourrait croire que l’arrivée de moteurs électriques sous le capot des voitures est un phénomène récent. Si l’on se penche un instant sur l’histoire, on comprend vite qu’ils étaient déjà dans l’air du temps aux débuts de l’aventure automobile.

A la fin du XIXe siècle, lors des premiers balbutiements de l’automobile, les techniques employées pour mouvoir ces engins sur quatre roues sont multiples. On teste, on cogite, on élimine logiquement les solutions les plus coûteuses. Pourtant, en 1898, le Belge Camille Jenatzy choisit l’électricité pour sa tentative de record à bord de la Jamais Contente. Le 29 avril 1899, près de Paris, ce pionnier atteint la vitesse de 105,88 km/h grâce à deux moteurs électriques placé à l’arrière, entre les roues. Malheureusement, le poids et le temps de recharge trop long auront raison de cette solution au profit des moteurs à combustion interne. Il faudra attendre la première crise pétrolière pour que la solution électrique soit à nouveau évoquée dans les centres d’étude des constructeurs.

Crise pétrolière

Faisant suite à la crise pétrolière de 1973, la Volkswagen Elektro Golf a vu le jour 3 ans plus tard. A cette époque, la technologie électrique n’en est qu’à ses balbutiements et la voiture ne dispose que de 27 ch. Avec une vitesse de pointe d’à peine 80 km/h et une autonomie de 50 km, elle était avant tout destinée à la ville. Elle fut produite à 20 exemplaires, principalement utilisés sur le site de l’usine de Wolfsburg. Par la suite, l’Elektro Golf se transforma en CitySTROMer électrique (Golf I, II et III).

Ainsi, un nouvel essai se concrétisa en 1981 à travers la Golf I CitySTROMer. Il en fut construit 25 exemplaires et celle-ci est considérée comme le premier véhicule électrique pouvant être utilisé quotidiennement. Quatre personnes pouvaient s’y installer et l’auto pesait 1.500 kg. Son autonomie était donnée pour 60 km.En 1985, le constructeur allemand poursuit l’exercice avec la Golf II CitySTROMer. Avec sa prise cachée derrière la calandre, elle a été construite à 70 exemplaires et son autonomie était en progrès: elle atteignait 50 km. Elle utilisait 16 batteries à électrolyte placées dans le coffre et sous les sièges arrière. En 1993, Volkswagen persistait en présentant la Golf III CitySTROMer en collaboration avec Siemens. Il fut construit 120 exemplaires. Son autonomie atteignait les 90 km et elle pouvait être rechargée à 80% en 90 minutes! Vous le voyez, Volkswagen n’a pas créé l’ID.3 en un jour…

Blue-e-Motion

C’est en 2010 que l’on découvre la première version réellement aboutie d’une Volkswagen électrique, mais la Golf VI Blue-e-Motion reste une voiture de préproduction annonçant le future e-Golf de 2013. Celle-ci, basée sur la 7e génération, est la version commercialisée de tous les essais préalables. Son autonomie de 231 km permet des déplacements sereins, tandis que l’on peut compter sur 136 ch et 290 Nm de couple. Sa vitesse maximale est limitée à 150 km/h. Sa petite sœur, la citadine e-Up, s’offre une version encore améliorée présentée au dernier salon de Francfort. Grâce à un pack de batteries à la capacité pratiquement doublée (32,3 kWh au lieu de 18,7), l’autonomie annoncée est de 260 km, soit 100 km de plus que l’ancienne. Volkswagen promet en outre un temps de charge réduit: il ne faudrait plus d’une heure pour remplir la batterie à 80% avec du courant continu (40 kW) alors que le client pourra aussi contrôler la charge à distance via smartphone. Dernière bonne nouvelle: le prix de cette nouvelle e-Up est en baisse! Elle s’affiche désormais à 22.950 € (1.850 € de moins).

GTE

Mais qui dit électrification de la gamme dit aussi hybridation. Et là aussi, la gamme des Volkswagen actuelles (Golf et Passat GTE) ne s’est pas faite en un jour. Sans remonter à la Lohner-Porsche de 1900, premier véhicule hybride de l’histoire, certains se souviendront du prototype Chico, exposé au salon de Francfort en 1991. Cette petite boule sur quatre roues illustre l’intérêt que porta très tôt Volkswagen à une solution satisfaisante pour les déplacements urbains. Cette citadine craquante recevait un bicylindre tout simplement constitué d’une moitié de moteur de Golf, équipé d’arbres d’équilibrage et d’une injection électronique séquentielle. Le moteur électrique servait à lancer le bicylindre, qui venait épauler la traction électrique lorsque l’on accélérait et que la vitesse dépassait 60 km/h.

Il faudra attendre la 7e génération de la Golf pour découvrir la technologie hybride rechargeable selon Volkswagen. Jouant sur la fibre sportivo-écolo, la GTE, commercialisée en 2014, offre des performances plus qu’intéressantes et une autonomie convaincante en mode tout électrique. La Passat GTE lui emboîte le pas par la suite pour offrir une belle gamme de modèles électrifiés. Rappelons que la nouvelle Passat GTE dispose d’une puissance de 218 ch (160 kW) et de 400 Nm de couple. Ses modes de fonctionnement ont été simplifiés; ils ne sont plus que 3: e-mode (100% électrique), hybride (combine les deux systèmes pour offrir le meilleur rendement) et GTE (puissance maximale).

Mais c’est bien évidemment la nouvelle ID.3 qui marque le passage de Volkswagen dans l’ère de l’électricité 2.0, puisqu’elle va lui permettre désormais de toucher un public plus large grâce à son prix, son autonomie et son capital affectif. Affaire à suivre.

Des progrès fulgurants

On l’a vu, Volkswagen travaille à des solutions de mobilité électrique depuis de longues années. Mais si, jusqu’à présent, le développement des batteries a plutôt freiné celui d’une gamme spécifique, l’avenir que l’on annonce du côté des accumulateurs devrait donner un nouveau coup de fouet à cette nouvelle technologie. Selon les ingénieurs de la marque, l’arrivée des batteries à électrolyte solide permettrait d’obtenir des densités d'énergie très supérieures à celles des batteries lithium-ion classiques. Mais les batteries à électrolyte solide ont également d’autres atouts: elles nécessitent un temps de charge particulièrement court (5 à 10 fois plus rapide) toput en se montrant bien plus fiables, avec une plage de températures d'utilisation plus élevée, ce qui est particulièrement important pour les environnements en dessous de 0 °C. En offrant une autonomie 2 à 3 fois plus élevée que les batteries actuelles, ces nouvelles venues vont probablement révolutionner le secteur dans les 10 prochaines années.

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