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Premier essai / Mercedes Classe C - E - S EQ Power : une gamme survoltée

Rédigé par Olivier Derard le

Mercedes persévère dans son offensive électrique en dévoilant une gamme hybride complètement remise à neuf.

Pourtant réputé pour ses nombreuses innovations technologiques, Mercedes-Benz est loin d’être un pionnier en matière de propulsion alternative. Mais la firme allemande entend bien rattraper son retard : il y a peu, le constructeur faisait part de son intention d’investir plus de dix milliards d'euros dans le développement de nouveaux groupes motopropulseurs plus propres. Par soucis de clarté, Mercedes a classé tout cela sous différents labels. Celui baptisé «EQ Power» est la dénomination qui désigne globalement les hybrides rechargeables du blason allemand. La firme à l’étoile vient d’enrichir cette catégorie de pas moins de quatre nouveaux véhicules, la C 300 de, les E 300 e et de et, enfin, la S 560 e. Des autos que nous avons eu l’opportunité d’essayer.

Mercedes-Benz C 300 de

Sur papier, l’idée d’associer une machine électrique à un moteur Diesel peut paraitre saugrenue : les moteurs à allumage par compression ne sont pas vraiment dans les petits papiers des écoresponsables, qui ont pourtant le profil idéal pour ce type de véhicules (hybrides). De manière plus générale, le Diesel n’est plus vraiment en odeur de sainteté dans nos contrées. Pire, dans certains centres-villes, il est en passe de devenir motora non grata. Autant dire que le climat politique actuel n’abonde pas dans le sens du modèle. À moins que la berline hybride de standing ne parvienne à trouver son salut auprès des gestionnaires de flotte.

Sous le capot

Disponible en berline et en break, la Classe C 300 de associe un moteur Diesel 4 cylindres 1950 cc de 194 ch (à 3800 tr/min) à une machine électrique. D’une puissance de 90 kW et d’un couple de 440 Nm (disponible tout de suite), cette dernière est située dans le carter de la boite de vitesses automatique à 9 rapports 9G-Tronic. Lorsqu’ils oeuvrent ensemble, les deux moteurs atteignent une puissance maximale de 306 ch. Quant à leur couple, il est limité à 700 Nm maximum, lesquels sont disponibles très tôt : 1400 tr/min. Disposée au-dessus de l’essieu arrière, la batterie lithium-ion de 13,5 kWh permet à la C 300 de de parcourir 57 km sans allumer le moteur thermique. Du moins selon les chiffres théoriques (NEDC) communiqués par le constructeur car, dans la réalité, on est à bien moins que cela.

Sur la route

À l’essai, l’auto s’est montrée extrêmement agréable à prendre en main. Sa capacité à faire travailler ensemble ses cœurs alternatif et rotatif est tout simplement exemplaire. À l’image de sa vivacité: la berline s’est montrée très dynamique lors des relances. Il faut dire que 700 Nm, ce n’est pas rien ! Un défaut à signaler tout de même : sous charge, le timbre du diesel s’est révélé nettement « agricole ». Un sentiment sans doute renforcé par le fait qu’il lui arrive de faire silence lorsque le bloc électrique reprend le dessus.

  • Dynamisme
  • Finition
  • Sonorité (claquement) du Diesel
  • Volume du coffre empiété

Mercedes-Benz E 300 e

Spécificité de la Classe E hybride, elle bénéficie déjà d’une version essence, qui, au contraire de la E 300 de (même architecture que C 300 de) proposée à la fois en berline et en break, ne jouit malheureusement pas de la variante volumineuse. Par rapport à la E 350 e sortie en 2016, cette dernière met une demi-seconde de plus pour boucler l’exercice du 0 à 100 km/h : 6,2 s contre 5,7 s pour la nouvelle mouture. Mais c’est surtout l’autonomie en tout électrique que l’allemand vante : 33 km pour la E 350 e contre 50 km (théoriques toujours) pour la E 300 e. Sur quels éléments mécaniques Mercedes est-il repassé pour obtenir ces gains ?

Sous le capot

Le 4 cylindres 1991 cc de 211 ch (à 5500 tr/min) et 400 Nm (de 1600 à 2800) de la E 300 e travaille en collaboration avec l’unité 9G-Tronic à 9 vitesses. Logique, la boite automatique à convertisseur de couple est commune aux trois hybrides essayées ici. Dans la foulée, elle hérite donc également de la machine électrique de 90 kW et de 440 Nm. Lorsqu’ils travaillent conjointement, les deux moteurs développent une puissance maximale de 320 ch et un couple lui aussi limité à 700 Nm.

Sur la route

Si la technologie hybride œuvrait en faveur du dynamisme dans la C 300 de, elle semble bien plus tamisée dans la E 300 e; au volant de cette dernière, c’est surtout le sentiment de confort qui prévaut. C’est raccord avec la volonté de Mercedes de faire de ses Classe E hybrides (essence et Diesel) des voitures de direction confortables, notamment pensées pour parcourir de longues distances.

  • Confort de haut niveau
  • Autonomie en mode combiné
  • Châssis légèrement pataud
  • Position de la trappe électrique

Mercedes-Benz S 560 e

Chez Mercedes, la Classe S est la vitrine technologique des propulsions alternatives depuis 2009, date de lancement de la S 400 Hybrid, une voiture qui étrennait un moteur électrique de 15 kW. Assemblé en prise directe avec le vilebrequin, ce dernier était incapable de propulser la voiture à lui seul. Ce que Mercedes n’a pas manqué d’améliorer plus tard, sur la deuxième génération d’hybride. Quant au premier système hybride plug-in, il est sorti en 2014 sous les traits de la S 500 Plug-In Hybrid (moteur électrique de 85 kW combiné à un six cylindres essence de 333 ch, batterie de 8,7 kWh pour une autonomie en tout électrique de 33 km selon les normes NEDC). Aujourd’hui, avec la S 560 e, Mercedes en est donc à ce qu’il désigne comme la troisième génération d’hybride.

Sous le capot

Le groupe motopropulseur hybride de la S 560 e associe les 367 ch (de 5500 à 6000 tr/min) et 500 Nm (de 1800 à 4500 tr/min) du moteur essence V6 à une machine électrique de 90 kW. À l’instar des C 300 de et E 300 e, ce dernier puise lui aussi son énergie dans une batterie de 13,5 kWh, une unité assemblée par Deutsche Accumotive, filiale du groupe Daimler. Lorsqu’ils unissent leurs forces, les deux moteurs développent une puissance 476 ch et un couple de 700 Nm. Selon les besoins, l’Eco Assist peut décider d’enclencher le mode roue libre, ou au contraire, augmenter le freinage régénératif du moteur électrique. Pour cela, le dispositif interprète et traite les données de navigation, la reconnaissance des panneaux de signalisation ainsi que les données collectées via les systèmes d’assistance classiques. À l’usage, tout cela s’est montré très abouti.

Sur la route

Comme on l’imagine, les performances sont au rendez-vous avec un 0 à 100 bouclé en 5 s exactement tandis que la vitesse de pointe atteint les 250 km/h. Cela dit, c’est surtout grâce à son confort souverain que la S 560 e entend marquer les esprits.

  • Confort souverain
  • Eco Assist abouti
  • Réduction important du volume de coffre
  • Poids important

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