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Essais blog / Que pensez-vous de la Renault Mégane E-Tech Electric EV60 220 ?

Frédéric, rédacteur du Moniteur Automobile a pu conduire la Renault Mégane électrique, qui incarne la nouvelle politique « produits » du constructeur au losange. Découvrez ce qu'il a aimé et ce qu'il n'a pas aimé !

Que pensez-vous de la Renault Mégane E-Tech Electric EV60 220 ? #1
Prix
NC
  • Avis Rédaction /20

La Renault Mégane E-Tech Electric est le premier maillon d’une chaîne de véhicules électriques qui constitueront la nouvelle gamme de Renault, dans le cadre de la stratégie Renaulution. Vendue en parallèle de la Mégane « normale » à moteurs thermiques, elle est basée sur la nouvelle plateforme spécifique CMF-EV qu’elle partage avec la Nissan Ariya. Cette architecture est du type « tout à l’avant » et fait de cette Mégane E-Tech Electric une traction animée par un moteur électrique de 160 kW (218 ch). Avec sa batterie de 60 kWh, la version que j’ai testée – dont vous pouvez lire notre essai détaillé – est donnée pour une autonomie de 470 km selon la norme WLTP. Avec son style « Sensual-Tech » et ses proportions compactes et trapues, cette Mégane électrique veut se la jouer premium et viser une nouvelle clientèle pour Renault. Pari réussi ?

Chouette

Je ne suis pas fan des Renault modernes en général, dont le style me semble un peu trop "plastique". Certes il y a eu du progrès, mais jusqu’à présent les modèles du Losange ne m’avaient jamais tapé dans l’œil… jusqu’à cette Mégane E-Tech Electric. Entendons-nous bien, je ne suis pas tombé en pamoison devant ses lignes sculpturales, mais je lui trouve une certaine personnalité. Elle fait entrer Renault dans une nouvelle dimension plus valorisante. Retirez les logos et je doute que la majorité des gens la reconnaissent spontanément comme une Renault. Et le constat vaut également pour l’habitacle qui inaugure la nouvelle ergonomie de bord avec un écran en L couché qui fait son effet et un dessin plus premium assez pertinent et plaisant.

Ayant effectué l’essai de cette Mégane dans le cadre d’un comparatif avec la Volkswagen ID.3 (à retrouver dans le Moniteur Automobile #1779 qui sortira le 22 juin 2022), j’ai apprécié la qualité supérieure des matériaux dans la française. Certes, des défauts persistent et certains plastiques durs sont toujours présents, mais on est loin de l’aspect plastoc de l’ID.3, même si cette dernière offre une qualité de fabrication et des ajustements du même acabit. La Renault est simplement nettement plus valorisante et vous fait oublier que vous êtes dans une électrique. Ergonomique et stylé, le poste de conduite donne envie de rouler. Mention spéciale pour l’écran d’infodivertissement vertical. Moi qui utilise majoritairement Apple CarPlay, j’ai adoré l’affichage en grand format de la navigation par exemple. On dirait mon iPad ! Dernier élément « premium », l’installation audio Harman-Kardon distille une qualité de son d’autant plus appréciable que la voiture est naturellement silencieuse.

Mais cette Renault d’une nouvelle ère n’est pas seulement bien dessinée et valorisante, dehors comme dedans, elle est aussi très agréable à conduire. Agile, progressive et bien servie par un moteur très bien calibré et aux ressources plus que suffisantes, j’ai pris du plaisir à conduire cette Mégane électrique qui semble plus légère qu’elle ne l’est en réalité. Au quotidien, elle offre un confort de très bonne facture, malgré ses grandes roues de 20 pouces avec des pneus en profil 45 (pourquoi tant de démesure ?). Certes, ça secoue un peu sur les pavés, mais jamais sèchement grâce à un très bon réglage des amortisseurs. Élément très appréciable, la puissance du système de freinage régénératif est réglable via des palettes au volant en 4 niveaux. De quoi l’adapter au mieux en fonction de la situation de conduite, le « one pedal » étant possible sur le niveau le plus élevé, très pratique en ville, tandis que sur autoroute, le niveau minimal évite de « freiner » brutalement au moindre lever de pied. Bien vu !

Dommage

En parlant de conduite sur autoroute, j’ai eu maille à partir avec le régulateur adaptatif intelligent. J’ai déjà horreur du « cruise control » à régulateur de distance de manière générale. Mais quand le système de lecture des panneaux vient s’en mêler et provoque des ralentissements intempestifs de 120 km/h à 90 (voire 50 km/h à deux reprises) alors que vous êtes sur une autoroute bondée… frayeurs garanties ! Le mieux est l’ennemi du bien et cette expérience démontre à quel point les assistances « sécuritaires » ne sont pas encore au point et peuvent générer des situations dangereuses. Voilà qui promet avec le système ISA bientôt rendu obligatoire !

Pleine d’entrain, disposant de palettes pour gérer la récupération d’énergie et d’une grosse batterie, j’espérais une autonomie digne de ce nom. J’ai été relativement déçu. Sur autoroute, le rayon d’action fond comme neige au soleil si on veut rouler à vitesse « normale ». Comprenez avec le régulateur calé sur 120 km/h. N’espérez pas franchir la barre des 300 km. Mais même en dehors des grands axes, toujours pénalisants pour les voitures électriques, la Mégane s’est montrée plutôt gourmande en ions. Sur notre parcours mixte d’essai commun avec la VW ID.3, elle a réclamé 17 kWh/100 km, soit près de 10 % de plus que la Volkswagen. Voilà qui limite l’autonomie à 340 km. On est très loin des 470 km promis.

Globalement, cette nouvelle Mégane électrique est une réussite et en tant que conducteur lambda, père de famille, je lui trouve davantage d’intérêt que la paire Cupra Born et VW ID.3. Ces dernières ont certes pour elles une efficacité supérieure en conduite très dynamique avec leur architecture de propulsion et sont plus habitables, mais au quotidien, le feeling m’a davantage plu dans la Mégane, même si je pourrais pointer quelques défauts de détail… comme les jantes trop grandes avec des pneus à flancs trop bas, l’habitabilité pas exceptionnelle à l’arrière, les vitres arrières qui ne descendent pas complètement, le seuil de coffre trop haut ou l’emplacement de la prise de recharge à l’avant. Mais rien de fondamental en soi.

Quant au prix, 50.490 € pour le modèle testé (48.350 € sans les options), est-il nécessaire de s’en émouvoir ? Au même titre que ses concurrentes, cette Mégane E-Tech Electric est chère, trop chère pour un client particulier. Le débat est clos.

Donc

Avec la Mégane E-Tech Electric, Renault entame sa Renaulution de belle manière et m’a convaincu qu’une française pouvait me plaire ! Style réussi, habitacle plus valorisant et bien pensé, conduite agréable et confortable et performances de très bon aloi, j’ai vraiment apprécié cette Mégane plus « premium » que généraliste. Mais le Losange va devoir travailler encore un peu sur l’efficacité de ses assistances à la conduite et sur l’efficience énergétique… et diminuer le prix ! Parce que désolé, mais 50.000 € pour une Renault Mégane, c’est trop ! Même en électrique.

Photos : Lennen Descamps

 

Dans cet article : Renault, Renault Megane e-tech

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