Premier essai / Volkswagen Golf

La première chose qui frappe, c'est qu'elle est restée une Golf, mais aussi que moult détails sont différents. On réalise d'emblée que le style général est devenu plus strict. Lorsqu'on ouvre le hayon, on constate que le seuil de chargement n'est pas trop haut (il a été abaissé, semble-t-il, de 2 cm par rapport à celui de la Golf VI). Le volume du coffre est plus généreux; il se situe à présent parmi ce qui se fait de mieux dans la catégorie. Et quand on s'installe à bord, le bruit étouffé que produisent les portes à la fermeture rappelle celui de voitures de catégorie un, voire deux crans supérieure...

Sur la route, la Golf 1.4 TSI s'avère particulièrement vive. Au tableau de bord, on peut suivre le fonctionnement du dispositif de désactivation de 2 des 4 cylindres. C'est bien utile parce que, à la conduite, le passage de 4 à 2 cylindres (et inversement) est à peine perceptible. Mais cette 1.4 TSI n'est pas une sportive. Si elle se montre dans l'ensemble très efficace, elle est sans doute un peu avare en plaisir de conduite. À son volant, on déplore un certain manque de sensations, auquel les GT devraient pouvoir porter remède. Lorsque la voiture est équipée du DDC (contrôle électronique d'amortissement), la différence entre mode confort et mode sport est bien marquée, ce qui est assurément une bonne chose. Il n'y a guère que sur les gros raccords transversaux que la suspension peut être prise en défaut.

Volkswagen est parvenu à reprendre la main. La nouvelle Golf n'est pas synonyme de révolution, que ce soit sur la route ou en matière de style, mais là n'était pas l'objectif. Et si les sensations de conduite sont un peu aseptisées, les versions plus «méchantes», d'ores et déjà prévues, corrigeront le tir. Non, le but était de ne pas effrayer le client fidèle tout en lui offrant le meilleur dans une catégorie qui demeure très concurrentielle. Mission accomplie, serions-nous tentés de dire.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1534 du 17 octobre 2012.