Premier essai / Mercedes Classe B

Quand on la contemple, cela ne saute peut-être pas aux yeux, mais le fait est là: la Classe B est 100% nouvelle. Bien que la Classe B se situe toujours à mi-chemin entre un monospace compact et un break, chez Mercedes, on parle plutôt de «sports tourer». Elle est de quelque 9 cm plus longue que sa devancière, à peine plus large, mais aussi 5 cm plus basse. Au volant de cette nouvelle Classe B, la première chose que l'on retient, c'est que les moteurs à essence se montrent particulièrement souples dès les plus bas régimes, au point qu'ils n'ont presque rien à envier aux Diesel à cet égard.

Cela dit, si ce n'est qu'avec les variantes les plus puissantes que l'on peut vraiment parler de plaisir de conduire. Et si celui-ci est au rendez-vous, c'est aussi grâce au nouveau châssis à 4 roues indépendantes, au centre de gravité abaissé, et à des réglages qui confèrent à cette nouvelle Classe B un comportement sain et sûr, mais aussi presque sportif... Dans la voiture, on esassis plus bas qu'auparavant, mais comme le pare-brise est assez éloigné du conducteur, on a toujours l'impression de dominer la circulation dans une position de conduite surélevée, particulièrement prisée par la gent féminine.

L'importateur belge a prévu un prix d'attaque particulièrement étudié, à un peu moins de 25.000 euros pour la B 180 BlueEfficiency. Mercedes proposera d'autre part un pack de lancement qui donne à la voiture une allure plus sportive, comprenant le pack sport et des phares bixénon avec éclairage diurne à diodes pour quelque 1.500 euros, soit 1.000 de moins que le tarif normal. Mais il ne faut pas se faire trop d'illusions: une Classe B dotée de toutes les options coûtera facilement 15.000 euros supplémentaires. Il est vrai qu'à ce prix, on a vraiment le luxe et le confort d'une grande Mercedes...