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Premier essai / Škoda Superb iV : la Superb s’offre une prise

Rédigé par Benoît Lays le

Škoda a profité du lifting apporté à sa grande berline Superb pour lui offrir une déclinaison hybride plug-in. Compte tenu de ses rejets de CO2, cette nouvelle venue devrait être bien accueillie par les professionnels.

Le concept

Lancée en 2015, la troisième génération de Škoda Superb a marqué les esprits grâce à une habitabilité unique dans la catégorie sans parler du volume de chargement exceptionnel de la version break. Profitant de son rajeunissement de mi-carrière, Škoda en propose désormais une version hybride rechargeable qui tombe à point nommé pour satisfaire à une fiscalité toujours plus sévère en fonction des rejets de CO2 dans l’atmosphère. Comme souvent dans le groupe Volkswagen, le partage d’éléments est d’application et la Superb s’inspire des technologies embarquées à bord de la Passat PHEV. On retrouve le moteur 1.4 à essence TSI fort de 156 ch et la boîte automatique DSG à 6 vitesses entre lesquels vient s’emboîter le moteur électrique synchrone à aimants permanents de 85 kW. La batterie de traction haute tension de 37 Ah a une capacité brute de 13 kWh. La batterie lithium-ion est intégrée dans le plancher, devant l’essieu arrière. Elle stocke l’énergie nécessaire à la propulsion électrique ainsi qu’au chauffage et au compresseur du système Climatronic.

Ce qui change

Extérieurement, il faut un œil exercé pour distinguer cette version iV des modèles classiques. Sa calandre est presque intégralement fermée tandis qu’un clapet, incorporé de manière invisible, dissimule la prise pour le câble de charge. Le bouclier avant modifié arbore une structure en nid d’abeilles et est flanqué de rideaux aérodynamiques. Une garniture chromée horizontale servant de connexion entre les feux arrière full LED caractérise l’arrière, tout comme le petit badge iV. Les jantes Stratos en alliage léger de 17 pouces polies, montées de série, soulignent l’apparence sophistiquée de la voiture ; des jantes en alliage léger de 18 et 19 pouces sont, bien sûr, disponibles en option. Dans l’habitacle, les différences sont encore moins marquées et seuls les boutons spécifiques placés autour du levier de vitesses distinguent les versions hybrides.

Réputée pour son espace habitable inimitable, la Superb iV conserve cet atout en offrant, effectivement, des places arrière dignes d’une limousine. Quelques attentions inédites viennent encore agrémenter la vie à bord à l’image des plaids renfermés dans des supports au dos des sièges avant ou encore des appuie-têtes arrière qui se déplient latéralement pour vous caler la tête lorsque vous dormez. Le volume du coffre perd quelques plumes dans l’aventure puisqu’il passe de 625 à 485 litres pour la berline tandis que le réservoir d’essence perd 16 litres de contenance.

Mode d’emploi exigé

Comme toujours avec ce type de véhicule, c’est le mode électrique qui est privilégié au démarrage de la voiture. Avec les batteries de nos modèles d’essai rechargées à 100 %, le tableau de bord nous annonce une autonomie totalement électrique aux alentours de 50 km alors que le constructeur annonce 62 km (en cycle WLTP). La Superb iV offre quatre méthodes distinctes de recharge. Elle peut être complètement chargée en environ trois heures et demie à l’aide du câble de charge Mode 3 optionnel et d’une borne de recharge murale d’une puissance de 3,6 kW. En utilisant le câble Mode 2 fourni de série, il est possible de recharger la batterie en cinq heures environ via une prise de courant domestique classique de 2,3 kW.

En mouvement, la Superb iV peut charger sa batterie ou maintenir le niveau de la batterie à l’aide du moteur à essence. Cela signifie que l’autonomie électrique souhaitée, qui peut être réglée sur l’un des différents niveaux à l’aide de l’écran central, est toujours disponible pour couvrir le « dernier kilomètre » (dans les zones LEZ par exemple). L’énergie est également valorisée lors des freinages grâce à la récupération. Si le conducteur fait reculer le sélecteur de D vers l’arrière, le mode d’entraînement B est activé. Dans ce mode, le moteur électrique prend en charge la décélération du véhicule et, par conséquent, une quantité particulièrement importante d’énergie est récupérée. Cela se produit également, dans une moindre mesure, lorsque la voiture est en mode D, le conducteur ayant levé le pied de l’accélérateur et la Superb iV se déplaçant en roue libre dans les descentes. A priori, tout cela peut sembler complexe, mais on finit rapidement par assimiler ces quelques manières de fonctionner et l’on en joue alors selon le terrain rencontré et ses besoins. Le conducteur peut laisser la voiture faire tout automatiquement en fonction des trajets. La Škoda Superb choisira elle-même d’enclencher ou pas le moteur thermique à condition, bien sûr, de pouvoir compter, quand elle le souhaite, sur la réserve d’électricité.

Comment ça roule

C’est entre Amsterdam et La Haye que Škoda avait choisi de nous faire tester sa nouveauté. Des routes fortement encombrées, limitées en vitesse, mais également des rues au cœur de la ville ont constitué l’essentiel de cet essai soldé par une consommation de 3,9 l/100 km à 50 km/h de moyenne. En conditions collant davantage à nos routes, il faudra prévoir 6,5 l/100 km, ce qui reste acceptable pour une voiture de cette taille et de ce poids proposant une puissance combinée de 218 ch. Toujours est-il que la conduite est très agréable et que la puissance est bel et bien disponible lorsqu’on appuie sur le bouton Sport dédié, tandis que le châssis demeure toujours aussi neutre. On a été impressionné par le couple de 400 Nm disponible dès 1150 tr/min ! La position au volant et parfaite et l’ergonomie du poste de conduite est intelligemment conçue. Seul petit bémol, la pédale de frein demandera une certaine accoutumance. Il est également possible d’anticiper les arrêts en ralentissant suffisamment fort pour recharger les batteries tout en n’utilisant les freins qu’au minimum avec la boîte en position B.

Notre verdict

On peut dire que le groupe Volkswagen détient désormais une certaine expertise en matière de véhicules hybrides rechargeables, ce dont profite également Škoda. À la base un excellent produit, la Superb prend encore une nouvelle dimension en intégrant des batteries à son châssis. Ses qualités reconnues comme l’habitabilité, le volume de chargement (bien qu’un peu diminué) ou encore le confort demeurent tandis qu’elle peut désormais voir arriver sereinement les normes européennes et ses conséquences attendues pour l’année prochaine. Mais le client devra y mettre le prix !

Dans cet article : Skoda, Skoda Superb

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