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Premier essai / DS N°4 (2025) - plus qu'un nouveau nom ?

Rédigé par Xavier Daffe le

Si elle change d’appellation, la DS N°4 fait son numéro pour passer sous silence le fait qu’elle emprunte beaucoup à la «4» à laquelle elle succède. Le changement de nom concerne donc essentiellement plus un face-lift qu’un changement de génération.

Si la nouvelle DS N°8 utilise la récente plateforme STLA-Medium du groupe Stellantis à laquelle a droit aussi le récent Citroën C5 Aircross, la DS N°4 utilise encore l’ancienne EMP2 qu’utilisait la «4» (lancée en 2021) et qui est aussi celle des Peugeot (e-)308 et Opel Astra (Electric), entre autres. Cette nouvelle DS n’a donc pas droit à la version la plus moderne, un investissement jugé peu pertinent par les stratèges du groupe, s’agissant essentiellement d’un bon gros face-lift de mi-carrière en l’occurrence.

Design DS N°4

Une mise à jour essentiellement visuelle donc, qui passe par un nouveau dessin de la face avant, lequel a entraîné aussi un nouveau capot moteur. L’arrière est en revanche totalement repris à l’identique, hormis pour ce qui concerne une nouvelle signature faite de feux à LED rehaussés d’un masque Dark Chrome et d’écailles en relief «gravées au laser».

Il s’agissait de lui donner plus de présence, une aura accrue, plus en rapport avec sa vocation premium, et cela passe essentiellement par une calandre plus verticale et un faisceau lumineux partant des feux avant vers le centre, où il rencontre, au gré d’un dégradé progressif, le logo bien en évidence. Les feux avant adoptent une signature lumineuse largement inspirée de celle du concept DS E-Tense Performance, dont on se dit, en le voyant, que s’il avait été produit, il aurait sans doute autrement contribué au rayonnement souhaité par DS, deux lettres devenues marque à part entière en 2014.

DS E-Tense Performance Concept

En l’état, il faut toutefois reconnaître que le travail des stylistes aboutit à un modèle fort, pas avare en détails high-tech, jusqu’à parfois jouer la surenchère. La DS N°4 ne passera donc pas inaperçue, d’autant qu’on ne risque pas d’en croiser à tous les coins de rue.

Même si cette berline du segment C est appelée à représenter 30% des ventes de DS, derrière les 50% du SUV DS7 devenu un acteur incontournable du secteur.

Habitacle DS N°4

À bord, l’ambiance est de fait cosy, même si l’ambiance ressentie dépendra du niveau de finition, sachant que le premier niveau Pallas se contente logiquement de tissu pour les sièges, la finition Étoile proposant de l’alcantara et l’Étoile Nappa du vrai cuir Nappa, issu des vraies vaches et non pas d’une filière végane.

Review DS N°4 (2025) - eerste test AutoGids

À l’avant, l’habitabilité ne pose aucun problème, ce qui n’est pas le cas à l’arrière, du fait d’un dossier de banquette trop vertical et de l’impossibilité de glisser ses pieds sous les sièges avant lorsque ceux-ci sont réglés au plus bas. La DS N°4 hérite en l’occurrence d’un défaut déjà présent sur la «4», qu’un simple face-lift n’a pas permis de corriger.

Review DS N°4 (2025) - eerste test AutoGids

Par ailleurs, la surenchère visuelle extérieure se poursuit donc un peu à l’intérieur, qui rappelle par moments le mouvement rococo, ce courant artistique né en France au début du XVIIIᵉ siècle. Ce n’est pas une tare, parce que ce faisant, cette DS ose proposer un intérieur différent, à des années-lumière de l’austérité germanique. C’est donc un choix assumé. Et donc respectable.

Infodivertissement DS N°4

En revanche, dans cet univers de qualité, on en vient à pointer du doigt le graphisme d’un autre âge proposé par l’écran central tactile, en particulier pour ce qui concerne la carte du GPS. Sur ce point, DS semble resté bloqué sur ce qui se pratiquait il y a 10, voire 15 ans. À l’heure des univers Google embarqués, cet écran apporte une curieuse touche d’anachronisme.

Review DS N°4 (2025) - eerste test AutoGids

Même si l’infodivertissement DS IRIS SYSTEM inclut ChatGPT, qui permettra, dans quelques mois, de lui poser des questions sur l’actualité la plus récente au prix d’une injonction verbale «OK IRIS». Cependant, aujourd’hui, dans cet univers premium revendiqué, ce n’est plus un point qui permet de se démarquer par rapport à la concurrence.

Spécifications DS N°4

La gamme s’articule autour d’un petit 1.2 turbo 3-cylindres micro-hybridé 48 V de 145 ch (objet de cet essai), d’une version hybride rechargeable améliorée de 225 ch permettant une autonomie électrique de 81 km (+ 30% par rapport à la génération précédente) et d’une 100% électrique de 215 ch, capable d’une autonomie de 450 km (WLTP).

Review DS N°4 (2025) - eerste test AutoGids

Misant sur la carte du confort, les développeurs n’ont pourtant pas été jusqu’à équiper la N°4 des doubles butées hydrauliques progressives (compression et détente) auxquelles a pourtant droit le cousin C5 Aircross, butées qu’ils jugent «trop typées Citroën». Au volant, on perçoit donc dès les premiers mètres de légères percussions en provenance des pneus à profil bas. 

De légères trépidations qui s’accompagnent du ronflement typique du moteur 3-cylindres et de sa sonorité de crécelle. C’est léger, c’est feutré, mais… c’est perceptible, surtout quand on a essayé la version 100% électrique juste avant, dans laquelle tout n’est que luxe, calme et volupté. C’est un peu moins le cas dans cette version d’accès de gamme, même si, en comparaison de la concurrence (Audi A3, BMW Série 1 ou Mercedes CLA,…), on est dans un registre plus soyeux, plus prévenant.

Au volant DS N°4

Et pas moins bien tenue, car dès que le rythme s’accélère, la DS ne se désunit pas trop, preuve de la pertinence des réglages des trains roulants, qui affichent un bel équilibre entre confort et dynamisme.

Review DS N°4 (2025) - eerste test AutoGids

Dynamisme, pas sportivité, car en l’état, les 145 ch de cette version, bien qu’aidée par le couple d’un petit moteur électrique intégré à la boîte, ne sont pas de trop pour dynamiser cette fastback à l’équipement généreux.

Prix DS N°4

Aperçu des prix belges de la DS N°4

Conclusion DS N°4

Passant de «4» à «N°4», la DS du segment C accentue sa différenciation visuelle au gré d’un restylage qui doit lui permettre de jouer toujours la carte de la différence par rapport aux concurrentes. Ce petit moteur micro-hybridé 48 V de 145 ch constitue l’accès de gamme sans jamais qu’il s’agisse d’une punition, tant il se montre volontaire et sobre aux allures courantes.

Le rapport prix/équipement/prestations globales se montre par ailleurs concurrentiel. Dommage cependant, dans ce concert de louanges, que l’écran de l’infodivertissement se montre à ce point en retard et que ce restylage de mi-carrière n’ait pas permis de soigner l’habitabilité arrière, toujours en retrait.

 

Dans cet article : DS, DS No 4

Rédacteur en Chef Le Moniteur Automobile

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