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Essai détaillé / Renault Espace 1.6 dCi 130

En bref

  • Mécanique

    Précurseur du downsizing en F1 comme en véhicules de production, Renault continue à montrer l’exemple en ne motorisant l’Espace V qu’avec des 1600. Du jamais vu dans cette gamme de gabarit, à l’exception de Nissan (XTrail), son partenaire de l’Alliance. Parce que c’est lui qui fait le mieux avaler la pilule de notre taxation, le 1.6 dCi 130 assure ce premier essai fouillé. Moins inédit que les deux autres (dCi 160, TCe 200), il n’a jamais été si bien insonorisé et… si modeste en performance pure.

  • Tenue de route

    Conçu sur la plateforme CMF Nissan-Renault (Qashqai/X-Trail, bientôt Kadjar), l’Espace n’est plus un grand monospace, mais un long SUV haut de plancher et bas de plafond. Il a les roues balourdes d’un 4x4 routier (et protège mieux les jantes contre les trottoirs) et le profil d’un crossover qui s’est voulu élégant. Même s’il n’a pas droit au Multi-Sense (4 roues directrices, amortisseurs pilotés), le dCi de base est plus précis que le Grand Espace IV, mais pas plus dynamique quand on le brusque.

  • Sécurité

    Renault met un point d’honneur à collecter 5 étoiles aux crash-tests Euro-NCAP. L’Espace V gagne les siennes aux tests 2015, mis en place par l’organisme indépendant, plus sévères que ceux de 2014 (normal: tout le monde gagnait ses 5 étoiles – question de crédibilité des évaluations). Reste que l’Espace V a 6 airbags (donc ni kneebags, ni sidebags thorax à l’arrière) et que les aides antidistraction (distance, angle mort, survitesse, antidévoiement) ne sont pas disponibles en Zen (base).

  • Confort

    La grande force des françaises: un moelleux que la plupart des allemandes leur envient. Renault n’a pourtant pas cherché la facilité en dotant l’Espace de suspensions plus apparentées à celles d’un SUV qu’à celles d’un MPV (pneus retenus et masse non suspendue plus importante). Le «toucher de route» du dCi 130 (privé d’amortisseurs pilotés) ne devient lourdingue qu’en cas de délestage prononcé (d’une roue mal retenue dans un creux de chaussée), sans jamais être heurté: le filtrage est là!

  • Sens pratique

    Comme celles des SUV, les portes couvrent les bas de caisse, qui se présentent comme des seuils d’accès relevés. L’ennui, c’est que le montant supérieur des encadrements a été abaissé par rapport à l’Espace IV et que le plancher de l’Espace V est plus élevé. Les grands échalas doivent donc désormais baisser la tête pour éviter de se cogner. Les places avant sont somptueuses, alors que les 3 sièges du 2e rang nous laissent la même impression qu’avant d’avoir les genoux près du menton.

  • Budget

    Tous les sièges restent individuels, y compris les 2 supplémentaires (1.000 €) pour transporter des enfants dans le coffre, qui offrent moins de place que ceux du Grand Espace IV à 7 sièges. Les sièges ne sont plus décrochables, mais s’escamotent aisément (bouton ou poignée) pour présenter une surface plane. Vendu 34.500 €, le Zen dCi 130 place l’Espace de base en concurrence directe avec les Seat Alhambra 2.0 TDI de 2e niveau Style et Nissan X-Trail 1.6 dCi 2WD Tekna (finition haute).

Renault Espace 1.6 dCi 130
Conclusion / Renault Espace 1.6 dCi 130

Le choix somme toute limité des teintes extérieures – 7 coloris métallisés et un opaque (Blanc Glacier), sans compter le très délicat Noir Améthyste réservé à l’Initiale Paris – nous ramène à la solennité des années gaulliennes, durant lesquelles le haut de gamme français était réservé, dans l’Hexagone, aux marchés d’Etat, aux grands commis et aux notables de la République. Le nuancier d’aujourd’hui est certes plus fastueux que les gris et les noirs de l’époque... La pigmentation des laques laisse scintiller du strass et des paillettes. Grâce au nouvel Espace, de rigide un peu coincé, le must automobile français s’est mis en décalage dans une mixité des genres qui le rend sympathique. Du haut de sa différence, il prouve aux SUV allemands qu’on peut vivre heureux dans une grosse voiture mue par un petit moteur qui ne fait pas vroum-vroum. Et aux japonais qu’un véhicule monumental peut être plus stylé qu’une tapissière de garde-meubles. Il y a bien des approximations, des trucs un peu tordus comme d’habitude chez les Français, mais pas de faute de goût. Ça, c’est vraiment essentiel pour la réussite d’un modèle. Moins pratique que son prédécesseur, il se révèle néanmoins plus facile à vivre et à montrer.

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