Essai détaillé / Volkswagen ID.7 77 kWh: En quête de sex-à-pile

Royaume du zen et du dépouillement visuel, l’habitacle de l’ID.7 fait dans le minimalisme. Pas autant que Tesla, certes, car ici, les matériaux apparaissent de qualité, la finition soignée même si on ne retrouve plus la noblesse des matières que pouvait proposer une Phaeton à l’époque. Face à lui, le conducteur n’a plus qu’un petit écran pas plus haut que le bandeau des ouïes de ventilation, affichant les infos de conduite de base. Mais à la base du pare-brise il dispose d’un grand affichage tête haute à réalité augmentée (de série) parfaitement clair. L’habitabilité est évidemment royale à toutes les places et voyager à 4 ne sera une punition pour personne, surtout avec le grand toit panoramique (en option…) baignant de lumière un habitacle aéré. Et tous pourront ne pas se retenir sur le nombre ou le volume des bagages puisque le coffre propose 532 l, voire 1586 l banquette rabattue. Pas un record, certes, mais ça permet de voir venir, de surcroît avec ce grand hayon motorisé qui facilite le chargement. Et pour ceux pour qui cela ne suffirait pas, la version break Tourer arrive cette année encore. Dommage cependant qu’en l’absence de frunk à l’avant, il sera nécessaire de vider le coffre pour accéder aux câbles le cas échéant… En revanche, si les progrès sont sensibles du côté du grand écran central tactile de 15 pouces qui commande pratiquement… tout, notamment parce que désormais, les curseurs de réglage de la température et du volume de l’audio sont rétroéclairés (ça n’a l’air de rien , mais ça change tout…. Mais régler la direction des flux d’air et de ventilation demande de les orienter depuis l’écran au terme d’un voyage tactile au royaume des menus. A part de la complexité technologique et ergonomique, on ne voit pas bien ce que cela peut apporter au quotidien…