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Essai détaillé / BYD Han 3.9S Executive (2023)

Rédigé par Iwan Kneuts le

La Han 3.9S est le troisième membre du trio d’éclaireurs envoyé par Build Your Dreams en Europe. Et comme pour l’Atto 3 et le Tang, la question est de savoir si cette grande berline est prête à relever le gant face aux valeurs établies.

  • Avis Rédaction 15.68 /20

Une invitation. Voilà comment décrire au mieux l’intérieur de la BYD Han 3.9S. Un mélange de tradition et d’avenir. Ou faut-il dire de l’écran tactile de 15,6 pouces pouvant pivoter à 90 degrés (avec au choix un affichage paysage ou portrait) qu’il est simplement contemporain? Et pour trouver une influence Mercedes, il n’est pas nécessaire de chercher bien loin. Cet intérieur est né sous le crayon de Michele Jauch-Paganetti, qui a travaillé pour la marque à l’étoile. Cela dit, nous avons surtout été séduit par le choix des matériaux et la qualité d’assemblage. Les plastiques, qualitatifs, sont simplement élégants. Et le cuir généreusement surpiqué garnissant les sièges et les contre-portes offre à cet habitacle quelque chose d’artisanal. Sans en faire trop. Il en va hélas différemment de l’éclairage d’ambiance.

Rien à redire non plus sur la qualité des sièges. Les sièges avant sont confortables et offrent un bon soutien. On peut trouver une position parfaite grâce aux multiples possibilités de réglage. À l’arrière aussi, on est bien installé. Au-delà de l’espace disponible, il est possible depuis l’arrière de faire coulisser vers l’avant le siège passager par voie électrique. À droite, on est donc installé comme un VIP. Et pour souligner encore plus l’importance des passagers arrière, ils peuvent depuis une console intégrée à l’accoudoir central ajuster leur propre siège, contrôler le toit ouvrant ou encore adapter l’éclairage d’ambiance. Le coffre s’avère un peu petit pour ce genre de voiture avec ses 410 litres. Ce n’est pas tout. Il y a aussi ce couvercle de malle court, qui impose de faire glisser les bagages dans le coffre. Ce n’est pas un souci pour emmener des sacs de golf, mais on a déjà vu plus pratique.

Review BYD Han

CONNECTIVITÉ

Si l’on s’en tient aux talents linguistiques du système d’infodivertissement DiLink de BYD, il devra retenter sa chance en seconde session. Pour l’instant, les possibilités se limitent au chinois, à l’anglais, à l’espagnol et au… norvégien. D’autres langues seront bientôt ajoutées, de même que certaines fonctions qui ne sont pour l’instant actives que sur le marché chinois.

Centre nerveux du système, l’écran tactile de 15,6 pouces est un instrument pratique. Il réagit quasiment aussi vite qu’une tablette Apple. La qualité du rendu est très bonne et les outils, comme l’affichage à 360°, sont particulièrement pratiques. Pour le smartphone, la Han propose la recharge par induction. À l’avant, on trouve deux ports USB: un type A et un type C. À l’arrière, les passagers se contenteront de deux USB-A.

La qualité de réception des stations DAB laissait à désirer, ce qui nous a régulièrement valu de longues périodes de silence. Et les commandes ne sont pas toujours intuitives. Pour activer le chauffage des sièges, il faut par exemple longtemps chercher dans les menus.

Dans cet article : BYD, BYD Han

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