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Essai détaillé / Hyundai Ioniq 6 77,4 kWh RWD (2023)

Rédigé par Piet Andries le

Les premières réactions des médias à l’encontre de la Ioniq 6 furent tellement positives que Hyundai y consacra même un communiqué de presse. Cette variation sur le thème de la Ioniq 5 met à profit sa ligne aérodynamique pour attirer les regards, mais aussi accroître son autonomie et faire oublier cette fameuse angoisse de l’autonomie, qui demeure un frein pour beaucoup. Mais tient-elle ses promesses?

  • Avis Rédaction 15.55 /20

La Ioniq 6 s’éveille en silence via un bouton de démarrage sur la console centrale, même si certaines marques considèrent cette étape superflue. Une fois arrivé à destination, on oublie souvent de couper le contact avec une voiture électrique disposant de ce genre de commande. Placez la Coréenne en D et vous vivrez une expérience assez typique d’une voiture électrique à batterie: la Ioniq 6 file dans un léger sifflement, franchissant le cap des 100 km/h après 7,4 secondes, la gestion électronique de l’accélérateur s’assurant que le déferlement de couple n’embarrasse pas votre estomac.

Sa motricité sans faille et sa stabilité ne manquent pas d’étonner au premier abord. Pourtant, Nexen n’a pas la même réputation que Michelin, et le poids fait son œuvre. Mais sur un tarmac sec, le second moteur électrique logé sur l’essieu avant de la version AWD semble superflu. La récupération de l’énergie au freinage, en utilisant les palettes au volant ou en relâchant l’accélérateur, affiche un ressenti naturel. Et une fois habitué à la résistance de la i-Pedal, on se prend à utiliser régulièrement le mode de conduite à une pédale, jusqu’à l’arrêt complet. Mais était-ce nécessaire de prévoir quatre positions de régénération? Dans la pratique, deux suffisent.

La Hyundai Ioniq 6 affiche davantage d’enthousiasme que la 5. Son amortissement est plus ferme, mais il lui manque de la souplesse pour rivaliser avec une Tesla Model 3 ou une Polestar 2. Et sur notre exécution Balance, nous pouvions encore compter sur la relative douceur des roues de 18 pouces (une option gratuite pour remplacer les 20", qui profite aussi à l’autonomie). La hauteur d’assise est trop élevée, et la direction assistée, bien que précise, offre un retour d’information insuffisant et manque de résistance pour oser défier la gravité en virage. Sur les pavés, nous avons aussi ressenti des vibrations dans la direction. Cette Ioniq 6 ne manque pas de compétences, mais sa communication est perfectible. 

Malgré tout, elle obtient un score satisfaisant car ses dispositifs d’assistance électroniques sont du meilleur acabit. La précision avec laquelle le régulateur de vitesse adaptatif maintient la distance présélectionnée et la fluidité des changements de voie de circulation automatiques (dès l’exécution Core) lui permettent de se hisser au niveau des références. Avec seulement de temps à autre une mauvaise note à mettre au passif du dispositif de correction de la direction, qui peut se montrer parfois trop brutal dans ses interventions. Avec un score de 90% pour ses assistants à la conduite (mieux que l’EQ électrique de Mercedes et juste en-dessous du score de Tesla), les blouses blanches de l’organisme EuroNCAP confirment notre constat. Heureusement toutefois que l’on peut désactiver les alarmes pour les dépassements de vitesse, changements de voies, etc.

C’est aussi le cas pour l’E-ASD (Active Sound Design, uniquement sur Balance), qui génère un bruit futuriste quand on enfonce la pédale d’accélérateur, un bruit qui se réduit au fur et à mesure que la vitesse augmente. On est fan ou pas. Pour notre part, nous avons été heureux de trouver la manière de désactiver cette fonction pour profiter du silence de la conduite électrique. Car il s’agit là de l’une des forces de cette voiture. Même sur autoroute, on ne perçoit guère plus qu’un léger bruissement grâce à la ligne aérodynamique de cette 6, mais aussi à l’épaisseur des matériaux isolants, qui font de l’habitacle un cocon.

Ajoutez-y des sièges moelleux et vous comprendrez tout de suite pourquoi la notion de «confort» lui sied bien mieux que celle de «sportivité». Cette Ioniq 6 est plus proche d’une Mercedes que d’une BMW, si vous préférez. Et les modes de conduite, sélectionnés à l’aide d’un bouton au volant rappelant l’univers Porsche, n’y changent pas grand-chose. Entre le mode Normal et le Sport, on ne perçoit que de subtiles nuances au niveau de la vivacité. Sélectionné à chaque démarrage, le mode Eco est plus intéressant car il impacte clairement la consommation. Les autres modes, nous ne les avons guère utilisés lors de notre essai.

Review Hyundai Ioniq 6

Dans cet article : Hyundai, Hyundai Ioniq 6

Journaliste AutoGids/ AutoWereld

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