Essai détaillé / BMW ActiveHybrid 5

Rappelons, sans vouloir refaire l'histoire, que la paternité de l'hybride accomplie revient à Toyota/Lexus. Le premier constructeur nippon avait développé son système série/ parallèle (HSD) en partant d'une feuille blanche, pour concevoir un groupe motopropulseur original d'où la boîte de vitesses était proscrite. Les Occidentaux, eux, préfèrent donner la préséance à un moteur thermique suralimenté, auquel ils accolent un moteur électrique qui dépasse rarement 50 ch. Ils peuvent dès lors facilement se targuer d'être les premiers à utiliser des accus haute tension au lithium (compacts et de faible capacité). Et que propose BMW dans ce jeune marché de la bimotorisation ? Entre une impayable light hybrid ActiveHybrid 7 (112.300 euros, voire 120.300 en version limousine L, pour un V8 biturbo de 449 ch associé à... 20 ch électriques) et le puissant bimodal X6 ActiveHybrid (107.000 euros pour un V8 biturbo de 407 ch et 91+86 ch électriques), la plus raisonnable ActiveHybrid 5 (65.550 euros avec un 6 cylindres turbo de 306 ch combiné à un moteur électrique de 55 ch).