youngtimer / Mazda MX5 NA

Le meilleur des roadsters britanniques est japonais! Cette boutade résume à elle seule la Mazda MX5. En reprenant un concept vieux comme l’automobile et en le développant avec le sérieux nippon, les ingénieurs de Mazda ne se sont pas trompés. Ils ont créé le cabriolet le plus vendu au monde.

La technique

En février 1989, c’est la stupéfaction au salon de l’automobile de Chicago. Mazda lance la MX5, petit roadster à la ligne inspirée de celle des meilleurs cabriolets des swinging sixties (Lotus Elan, Triumph Spitfire, Alfa Romeo Spider, etc.). Presque sans concurrence, la japonaise est légère, véloce, maniable et bon marché. Conçue en Californie par des designers passionnés, la MX-5 reprend la recette du parfait roadster mise au point par les Anglais, mais sans les défauts qui ont causé l’extinction de celui-ci. En effet, les Nippons ont compris que la MX-5 doit être vouée à la conduite, tout en étant fiable et moderne, ces deux «particularités» ayant échappé aux constructeurs britanniques. Sous son capot, un 4 cylindres 1.6 à double arbre à cames de 115 ch. En 1994, celui-ci est secondé par un 1.8 fort de 130 ch qui n’apporte pas vraiment plus de puissance, seul le couple est en amélioration. En 1995, à cause de nouvelles normes antipollution, le 1.6 tombe à 90 ch seulement. La MX-5 NA termine sa carrière en 1998 pour laisser sa place à sa remplaçante, la NB.

Le mythe

Avec ses phares escamotables et sa bouille tout ronde, la MX-5 NA est craquante. Aussi intéressante à regarder qu’à conduire, elle continue à séduire plus de 25 ans après le début de sa commercialisation. Extrêmement fiable, elle ne craint pas les kilométrages élevés et ses pièces sont très faciles à trouver sur le Net.

La cote

Trouver une MX-5 est chose aisée. Dénicher un bon exemplaire est plus difficile. Très sensible à la corrosion, sa carrosserie peut se révéler onéreuse à restaurer. Ancêtre depuis peu, la NA est de plus en plus chère. Comptez entre 2.500 et 6.000 €. Mais sa valeur grimpe…

Maxime Hérion