On ne l’avait pas vu venir, ce sympathique Hipster! La gamme Dacia comptait déjà une petite électrique, la Spring, et tout laissait penser que la marque allait continuer son ascension vers le haut de gamme, avec le Bigster en tête. Erreur : David Durand, designer en chef, rectifie le tir. « Depuis le Bigster, qui cartonne, certains estimaient que Dacia s’embourgeoise et oublie ses origines. Le Hipster prouve le contraire ! Si la Spring couvre les besoins basiques, ici on ajoute du plaisir, du charme. »

La Mini réinventée
Avec ses 3 mètres de long pour 4 vraies places, le Hipster évoque immédiatement une icône : la Mini d’Alec Issigonis. « C’est vrai, reconnaît David Durand. Mais contrairement à l’originale, nous avons voulu plus d’accueil, plus d’espace. Une voiture pratique et confortable, malgré son gabarit réduit. »

V raie urbaine
Pensé pour un usage réaliste, le Hipster se contente du nécessaire : deux charges par semaine couvrent les trajets quotidiens (94 % des automobilistes roulent moins de 40 km par jour en France). Pas de gadgets, mais des trouvailles simples : sangle en guise de poignée, vitres coulissantes, banquette avant épurée, accessoires modulaires via le système YouClip, et smartphone transformé en clé et en tableau de bord numérique.

Design malin et robuste
« On peut la dessiner en trois coups de crayon », disent les designers. Pas faux, mais efficace. Style volontairement simple : un cube solide, quatre roues aux extrémités, pas de porte-à-faux. Résultat : une silhouette qui rappelle aussi bien le Land Rover d’antan que le Suzuki Jimny ou le Classe G.

Simplement désirable
En filigrane, ce concept porte la même ambition que la Logan il y a vingt ans : répondre à la flambée du prix moyen des voitures neuves (+77 % en Europe depuis 2010).
