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Mobilité / La perception de la conduite autonome

Rédigé par Olivier Duquesne le 10-10-2019

Audi a commandé une étude sur l’acceptation sociale de la voiture autonome. 21.000 conducteurs ont été interrogés dans 9 pays et plusieurs profils se sont détachés. La technologie ne s’impose pas systématiquement.

Curiosité mais inquiétude : c’est en résumé la perception sociale autour de la voiture autonome selon une étude publiée par Audi. Le constructeur allemand, avec l’aide de l’institut Ipsos, a interrogé par Internet, entre décembre 2018 et mars 2019, 21.000 personnes de 18 à 69 ans réparties sur 9 pays et 3 continents : Allemagne, Chine*, Corée du Sud, Espagne, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni. De ces interrogatoires, on peut en déduire différentes constatations et cinq profils d’utilisateurs.

38 % d’anxieux

62 % des personnes sondées se disent curieuses quant à la conduite autonome avec 49 % d’optimistes sur l’évolution de la technologie. Toutefois, 41 % des personnes se montrent méfiantes. Et 38 % sont même anxieuses à l’idée de laisser des voitures conduire sans intervention humaine. Cependant, 76 % des personnes interrogées y voient un accès plus facile à la mobilité. Il y a également une majorité pour en espérer plus de confort (72 %) et plus de sécurité (59 %). Toutefois, les principales craintes sont une perte de contrôle (70 %) et des risques résiduels inévitables (66 %).

Les 5 profils

Les analyses de données ont permis de créer 5 profils types vis-à-vis de la conduite autonome :

  • Le conducteur méfiant (14 % des sondés) : opposé à l’idée en n’étant prêt à utiliser la conduite autonome qu’une fois la technologie pleinement établie.
  • Le réticent soucieux de la sécurité (24 %) : réservé sur son efficacité et demandeur de très nombreux essais avant de l’autoriser sur la route.
  • Le copilote à l’esprit ouvert (30 %) : n’est pas contre la conduite autonome, y voit même des avantages, mais veut pouvoir garde le contrôle et reprendre le volant.
  • Le faiseur de tendances axé sur le statut (16 %) : y voit un intérêt pour démonter son style de vie avant-gardiste.
  • Le passager féru de technologie (16 %) : a pleinement confiance en la technologie, et donc à la voiture autonome.

Classes sociales

Cette étude a également permis d’identifier un fossé social. Les plus jeunes ayant un niveau de revenus et d’éducations plus élevés sont les plus enclins à céder à la conduite autonome. Contrairement aux quinquagénaires avec un niveau d’éducation moyen ou faible qui sont parmi les plus méfiants. Un indice de « préparation humaine » HRI identifie également des différences de perception entre nationalités. Les Chinois* sont les plus « euphoriques » face à la voiture autonome avec un HRI de +5,1. On retrouve ensuite les Coréens du Sud (+1,2), les Espagnols et les Italiens (+0,7). Les Allemands et les Français sont plutôt réservés (-0,7). Les Américains, les Britanniques et les Japonais sont les moins enthousiastes (-0,9).

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