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Marché / Qui sera l’acheteur de la voiture autonome ?

Rédigé par David Leclercq le 28-12-2017

On parle de plus en plus d’utilisation des moyens de transports et de la voiture et particulier et plus de leur acquisition. Dès lors, qui pourront être les acheteurs des voitures autonomes.

Commander une voiture autonome avec son Smartphone et payer pour chaque utilisation ciblée : voilà comment se dessine l’avenir de l’automobile à moyen et long terme. Ce genre d’initiative n’est pourtant pas si futuriste puisque des initiatives comme CityScoot loue déjà des 2 roues à la minute. Car c’est bien l’utilisation qui sera au cœur du débat. Comme l’a montré aussi Tesla avec sa nouvelle (encore un peu future pour nous, Européens) Model 3 qui embarquerait tout ce qu’il faut pour être partagée.

Un éventail de services partagés

On le sait : la voiture autonome ne sera pas pour demain, même si tous les acteurs nous la promettent pour dans 10 ans. Souvenons-nous simplement que la technologie a ses limites et que la société ne change pas aussi facilement. Cela dit des initiatives intermédiaires existent déjà comme chez Daimler/Mercedes avec la plate-forme Car2Go. Et les initiatives ne concernent pas que l’Europe car partout dans le monde, la pollution et la congestion reste problématique. Les constructeurs sont même sommés dans certaines régions comme la Chine d’accélérer la mise en place de solutions. En 2016, Volkswagen s’y est d’ailleurs aussi mi avec la solution Moia. L’idée est simple : rassembler le plus d’adhérents possibles car si les constructeurs ne vendent plus de voitures, ils devront continuer à en écouler d’une manière ou d’une autre. Et le location court terme – voire très court terme – constitue l’une des solutions. Et PSA est du même avis, lui qui a réinvesti le marché américain par le biais de sa marque de mobilité Free2Move.

Perspectives optimistes sur la voiture-robot

Selon diverses études qui nous semblent assez optimistes, les robot-taxis pourraient représenter 40% des bénéfices du secteur en 2030 – même s’il reste à savoir s’ils existeront vraiment à cette échéance. Dans le même temps, les prévisionnistes les plus confiants dans ce futur envisagent aussi que la demande pour la voiture particulière chute de 30%. Ce qui laisse augurer aussi une possible forme de « licenciement collectif » chez les constructeurs qui n’auront pas su s’adapter à temps... Comme pour la voiture électrique pour lesquelles les parts devraient représenter pour les optimistes de la Bank of America Merrill Lynch 12 % du marché mondial en 2025, 34 % en 2030 et même 90 % en 2050. A voir car aujourd’hui, elles ne représentent pas plus de 1,5% du marché... Seules les initiatives locales ou nationales pourront inverser cette demande. Comme en Norvège depuis des années (12% du marché) ou en Chine où les autorités envisagent dès 2019 des quotas de voitures électriques, voire travaillent même à un projet de bannissement pure et simple de la voiture thermique.

Bref, les routes tracées vers l’avenir nous montrent qu’il n’y aura pas de clients pour la voiture autonome, mais juste un vivier d’utilisateur. Ce qui ne sera pas sans poser quelques problèmes de rentabilité car les voitures électriques – qui seront les autonomes de demain sans aucun doute – coûteraient au moins 20% de plus à produire. En tous cas aujourd’hui. Comparativement aux nouvelles technologies, l’automobile reste un secteur à faibles marges. Ce qui complique encore les choses pour trouver un scénario viable pour son avenir.

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