Avec une progression de 56,1 % pour les voitures particulières et même 86,7 % pour les utilitaires légers, les immatriculation de mars 2021 (données Febiac) sont en net regain par rapport à mars 2020. Mais s’agit-il d’un effet covid-19 lié au premier confinement qui avait mis le pays à l’arrêt il y a un an ou des prémices de l’effet salon de l’auto qui voit une première grosse vague de livraisons effectuées ? Plus probablement s’agit-il d’un mix des deux.
BMW qui rit, Tesla qui pleure
Les immatriculations de véhicules particuliers neufs ont donc augmenté de 56,1 %, une embellie qui permet, au cumul du premier trimestre, de réduire le débours global à seulement 6,4 %, en sachant qu’en 2020 janvier et février étaient encore des mois « hors covid-19 ».
Au classement des marques, BMW mène toujours la danse avec 4359 véhicules immatriculés (+ 88,38 %). Le podium reste complété par Peugeot et Volkswagen, mais dans l’ordre inverse du mois précédent, l’allemand occupant la deuxième place (3977, + 32,21 %) devant le français (3685, + 100,27 %) qui double son score de 2020. Mercedes (3232, + 67,81 %) et Audi (2937, + 61,20 %) complètent le Top 5.

Dans le Top 40, seules 2 marques affichent une régression par rapport à 2020. Tesla, 23e du classement, régresse de 44,99 %. Mais le cas du spécialiste américain des véhicules électriques est toujours à considérer avec des pincettes sachant que les livraisons ne se font pas en flux continu mais par séquences, à intervalles réguliers. Plus étonnant, il s’est vendu moins de Lexus (34e, -18,07 %) que de Ssangyong et de Polestar.
Les données utilisées pour rédiger cet article sont fournies par la Febiac.