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Industrie et économie / 3 questions à… Luca de Meo, CEO Groupe Renault

Rédigé par Xavier Daffe le 26-01-2021

À un patron charismatique succède un autre. Luca de Meo a repris les commandes du Groupe Renault après l'affaire Carlos Ghosn. Aussi passionné que pragmatique, l'Italien a instigué la Renaulution du groupe français, avec un sérieux penchant pour l'électrique. Par choix ou par conviction ? Nous le lui avons demandé... en 3 questions.

3 questions à Luca de Meo (Renault)

M . de Meo, votre plan «Renaulution» présenté le 14 janvier fait la part belle à l’électrique et à l’hybridation. C’est un choix consenti ou imposé ?

On n’a pas le choix. Avec les futures normes Euro7 qui se profilent à l’horizon, ce sera la fin du Diesel et même de l’essence s’il n’y a pas une électrification à côté. On doit donc y passer même s’il est vrai que ces technologies induisent des surcoûts pour le consommateur. Le monde politique pense que des voitures électriques doivent coûter moins cher parce qu’elles sont plus simples. C’est faux ! Et ça tombe mal avec la crise actuelle du pouvoir d’achat liée à la crise que nous connaissons. Du coup, on ne reviendra pas aux volumes d’avant-crise avant 4 à 5 ans.

Vous avez évoqué la future Mégane électrique. Il n’y aura plus de Mégane thermiques?

Non, la prochaine Mégane va basculer vers le 100% électrique. Mais le segment C est notre cœur de cible en Europe et nous y serons toujours fort présents avec des modèles hybrides et hybrides rechargeables, mais avec des carrosseries inédites. Les traditionnelles hatchback, breaks, etc., ce sera fini. On ne gagne plus d’argent avec ça. Mais là, on parle d’un horizon à 2023-2024. Notre couverture du marché sera très forte sur les segments essentiels comme le B (Clio) et C (Captur) avec des technologies pertinentes. L’hybridation E-Tech sera aussi étendue aux segments supérieurs.

Pour Alpine, vous avez parlé d’un partenariat avec Lotus. Mais Lotus, c’est aussi Geely. Faut-il y voir la porte ouverte à une collaboration plus étendue avec les Chinois, sur l’électrique par exemple?

Non, pas du tout. Mon souci c’est de pérenniser Alpine. La Berlinette est à Alpine ce que la 911 est à Porsche ; vous l’enlevez de la gamme, on ne parle plus de la même marque. Mais il se fait que Geely a de grosses ambitions pour Lotus, notamment pour un coupé 2 places léger comme ils aiment les faire et… électrique, qui met le plaisir et la passion au centre des priorités. Nous y voyons un bon moyen de faire basculer Alpine de la nostalgie à l’innovation. Mais ce partenariat ciblé ne débouchera pas sur ce qu’ont fait Mazda et Fiat avec la MX-5 et la 124, je vous rassure !

Rédacteur en Chef Le Moniteur Automobile

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