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Environnement / Les murs antibruit sont-ils inefficaces ?

Rédigé par Olivier Duquesne le 31-07-2018

Un magazine scientifique américain tempère l’efficacité des murs antibruit pour atténuer les nuisances sonores des grands axes routiers. Il préconise aussi des revêtements réduisant les bruits du trafic.

Les riverains proches des axes à grand trafic sont sans doute satisfaits des murs antibruit. Par contre, ceux habitant un peu plus loin ne profitent pas de l’infrastructure. Pire : elle pourrait même aggraver leur situation. Le magazine Undark, sous les auspices d’un programme de soutien à la presse scientifique du MIT, démontre que l’atténuation du bruit avec ces barrières acoustiques a ses limites. 

Au-dessus du mur 

Les riverains installés juste derrière le mur sont relativement bien protégés et peuvent espérer une baisse de 5 dB* du niveau sonore. En théorie, le dispositif permet de réduire le son sur près de 300 pieds (90 m). Une distance jugée suffisante pour que l’air absorbe la plupart des bruits. Mais comme le son est une onde qui se propage, il n’a aucun mal à dépasser les barrières réglementaires (selon les normes américaines) de 16 pieds de haut (4,88 m). Les ondes continuent donc leur chemin. 

Pire à distance 

Des habitants se trouvant au-delà des 300 pieds (jusqu’à 500 pieds / 150 m) ont noté que l’installation des murs a augmenté la nuisance sonore, en particulier ceux des collines dominant la route. Logique : le son se propage mieux avec des angles montants qu’à l’horizontale. De plus, l’humidité de l’air, le vent et la chaleur ont également un impact. Par exemple, le matin, lorsqu’un sol frais se réchauffe, les sons sont réfractés vers le bas au lieu d’aller vers le haut. Dès lors, même ceux dans la zone protégée finissent par entendre, à un niveau élevé, les bruits de la circulation. 

Les solutions 

Faut-il donc arrêter de construire des barrières antibruit ? Certainement pas, mais il faudrait les améliorer et les jumeler avec d’autres moyens pour réduire le niveau sonore des grands axes routiers : revêtement moins bruyant et sans irrégularités, meilleure aérodynamique, sonorité des moteurs et niveau sonore des pneus. À défaut, il reste la solution – de facilité – de réduire la vitesse sur les axes traversant des zones densément habitées. En tout cas, il faut surtout trouver le juste compromis entre mobilité et tranquillité des riverains. 

* Une ville « à l’ambiance décontractée » émet un bruit de fond de 50 dB ne gênant pas la conversation (à 60 dB). Mais chaque augmentation de 10 dB multiplie par 10 le niveau sonore. Un trafic dense a une puissance sonore de 80 dB. Un passage de train émet 110 dB et un avion au décollage, 140 dB.

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