Connectez-vous

Se connecter avec Facebook

ou

Vos identifiants sont incorrects.
Je me connecte Mot de passe oublié ?
Aucun compte Facebook n'est lié au site, veuillez vous inscrire.

Mot de passe oublié ?

×
Réinitialiser mon mot de passe
Nous vous enverrons un email pour la réinitialisation de votre mot de passe.
Aucun compte n'est lié à cet email.

Vous n’avez pas encore de compte ?
INSCRIVEZ-VOUS GRATUITEMENT.

Décryptage / Les constructeurs désertent le salon de Francfort 2019

Rédigé par David Leclercq le 18-07-2019

Ni Renault, ni Peugeot, ni Citroën, ni Toyota, ni Ferrari : la grande messe automobile de Francfort risque fort de ressembler à un soufflé raté cette année. Voilà pourquoi.

Ils sont déjà nombreux à avoir décliné l’invitation. PSA, Renault, Toyota et Ferrari ont déjà annoncé qu’ils ne seraient pas présents au prochain salon de Francfort, la grande messe automobile allemande qui se tient tous les deux ans en alternance avec le salon de Paris. L’endroit qui est connu pour son gigantisme risque donc d’être bien vide à la mi-septembre. Au total, ce sont déjà une vingtaine de marques qui en seront absentes, parmi lesquels Mitsubishi, Fiat, Chrysler et Jeep. Même les marques de luxe se sont retirées du projet : Aston Martin, Maserati et même Bentley qui appartient pourtant au groupe Volkswagen. Même les Coréens pourtant puissants comme Kia envisagent de ne pas faire le déplacement : « on va très certainement vers un retrait de ce salon. Il y a tellement de constructeurs absents que l'intérêt est vraiment moindre » a déclaré un porte-parole de la marque à l’Agence France Presse.

Changement de style

À Francfort, on a senti le vent tourner. Certes le marché est en recul actuellement et personne ne sait encore combien de temps cela durera. Les responsables du salon ont dès lors anticipé la tendance et ils ont transformé le concept comme l’expliquait Eckehart Rotter, un porte-parole de la fédération des constructeurs allemands (VDA). Désormais, le salon accueillera pour la première fois des conférences, mais aussi des expériences pour les visiteurs comme des essais en ville de voitures plus propres. En clair : d’automobile pure, l’événement glisse vers la thématique de la mobilité au sens large. Et ce sera aussi le cas du salon de Genève l’an prochain.

Plus grave

D’autres acteurs sont moins « évolutionnistes » dans leur vision. Comme Ferdinand Dudenhöffer, directeur du Center Automotive Research (CAR) qui estime que « la liste des absents est une vraie catastrophe » et que le salon « a peu de chance de retrouver son aura internationale. Il est trop tard, nous avons échoué » dit-il constatant que

« Ce n'est plus une exposition internationale, mais un salon national », résume Ferdinand Dudenhöffer, directeur du Center Automotive Research (CAR) Pour lui, Francfort « n'est plus une exposition internationale, mais un salon national ». Et il en veut pour preuve les constructeurs nationaux qui préfèrent aujourd’hui présenter leurs nouveautés en dehors des salons, comme BMW qui n’a pas attendu pour faire part de sa nouvelle stratégie électrique. Ce que BMW confirme en précisant qu’il préfère « investir dans des événements exclusifs du groupe ».

La Chine comme centre du monde

Le déclin des grands salons automobiles traditionnels semble inéluctable : Francfort, Genève, Paris après Détroit. Le fait est que l’intérêt mondial se déplace aussi de plus en plus vers la Chine. Là, Shanghai et Pékin affichent une forme olympique. Tout comme les événements destinés aux nouvelles technologies comme le CES de Las Vegas ou le MWC (Mobile World Congress) à Barcelone.

NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!

Je m’inscris

Actus

Dernières actualités recommandées