Budget / Stationnement : la cacophonie belge

Touring a mené un sondage auprès de 1000 automobilistes sur la politique de stationnement en Belgique. Pour 75 % d’entre eux, ils l’ont jugée « chaotique ». Ils sont même 8 sur 10 à parler « d’arnaque ». Les différentes conclusions sont sans appel sur le sentiment de manque de places de parking et sur leur coût :

• 73% pensent qu'il n'y a pas assez de places de stationnement dans leur quartier résidentiel.
• 8% trouvent l'offre très bonne dans leur quartier résidentiel.
• 22% estiment que les marquages ​​qui indiquent une place sont mauvais.
• 57% disent n'avoir jamais eu de contravention de stationnement.
• 59% pensent que se garer est trop cher.
• 81% considèrent le paiement de places de stationnement comme un moyen de collecter des fonds pour les taxes communales.
• 27% déclarent que le parking payant ou réglementé a un effet positif sur la disponibilité des places.
• 80 % trouvent l'indication de la zone bleue, où le disque de stationnement est obligatoire, pas clair.

La zone bleue semble être un vrai problème en Belgique. Sur les 944 plaintes de membres de Touring auprès du club automobile en matière de stationnement en 2017 (contre 822 en 2016), une grande partie concerne les zones bleues. Les automobilistes se plaignent d’une signalisation peu claire. Touring propose que les places concernées soient marquées par une couleur bleue au sol ou sur les bordures.

Absence d’harmonie

Un autre sujet de courroux des automobilistes belges est l’absence d’harmonie sur les règles et les tarifs. Surtout dans les grandes zones urbaines regroupant plusieurs communes. En effet, chaque commune a pleine autorité sur les tarifs « en fonction du service fourni », sur le territoire à mettre en parking payant et même sur « l’amende ». Si bien que parfois, une même rue, à cheval sur deux communes, peut avoir des règles et des prix différents. Avec en plus des risques d’erreurs dans le chef d’automobilistes. Touring préconise une meilleure harmonisation des règles avec des « tarifs raisonnables » compte tenu d’une pénurie de places gratuites et de la baisse des coûts de construction et de maintenance de ces mêmes espaces de parking.