Connectez-vous

Se connecter avec Facebook

ou

Vos identifiants sont incorrects.
Je me connecte Mot de passe oublié ?
Aucun compte Facebook n'est lié au site, veuillez vous inscrire.

Mot de passe oublié ?

×
Réinitialiser mon mot de passe
Nous vous enverrons un email pour la réinitialisation de votre mot de passe.
Aucun compte n'est lié à cet email.

Vous n’avez pas encore de compte ?
INSCRIVEZ-VOUS GRATUITEMENT.

Essais blog / ROAD-TRIP – Les moulins de Rotterdam avec le Volkswagen Multivan

Rédigé par Olivier Duquesne le

Le Volkswagen Multivan est un classique des « grands monospaces », alias les minibus familiaux. Nous avons emmené cet amateur des grands espaces vers les moulins de Kinderdijk, aux Pays-Bas.

Prix
NC
  • Avis Rédaction /20

Bleue au-dessus, blanche au-dessous, la livrée bicolore de « notre » Volkswagen Multivan de 4,90 m de long est une invitation au voyage. Mais plutôt que de l’emmener se camoufler à la montagne (encore faut-il trouver de la neige et un ciel bleu en septembre), nous décidons plutôt de le transporter en ce dimanche jusqu’à Kinderdijk. À deux pas de Rotterdam, ce petit village regroupe un trésor national de nos voisins : de vieux moulins, patrimoines de l’Unesco. Et pas question d’y aller seul. Dans sa configuration à 6 places, avec des sièges individuels pour chacun, nous avons invité des Ukrainiennes (mais sans leurs chats) à découvrir ces icônes des Pays-Bas.

Hybride

Le T7 Multivan à notre disposition est équipé de la motorisation hybride rechargeable. Sa motorisation eHybrid de 218 ch, dont 150 ch délivrés par un 4-cylindres TSI 1.4 l essence et 116 ch par l’électromoteur. Seuls ou en couple, ils doivent déplacer un véhicule de 2,2 tonnes à vide. La transmission de leur puissance aux roues avant est confiée à une boîte robotisée DSG à 6 rapports. Batterie chargée à bloc, nous sommes prêts à partir vers le nord. Avant tout, il faut installer les équipements Isofix pour les deux filles. Très simples : clic-clac. Au retour, par contre, il faudra s’arracher les mains pour les déclipser, les sièges étant très près de la carrosserie. L’accès aux places arrière se fait via des portes coulissantes électriques. Pour accéder à la 3e rangée, les sièges de 2e rangée se plient et glissent vers l’avant dans une belle chorégraphie. Par contre, pour le replier après, on a beau tirer sur la boucle rouge ou la boucle noire - rhâââ ça m’énerve quand ça veut pas – la cinématique n’est pas toujours au rendez-vous. Quant au « coffre », il est tout petit, surtout quand on est 6 à bord. D’autant qu’il y a aussi le sac pour les câbles.

Gérer l’électricité

Premier défi quand on s’installe pour la première fois au volant du T7 Multivan : trouver le sélecteur de boîte. Il est sur la gauche de l’écran, à côté du volant. Notre trajet vers Kinderdijk est quasiment à 100 % autoroutier, via les rings de Bruxelles et Anvers. Dès lors, pour ne pas gaspiller les 10,4 kWh utiles de la batterie (autonomie réelle garantie d’un peu plus de 40 km), il faut aller dans le menu de la gestion énergétique via le bouton « Drive Mode » près du sélecteur de boîte pour préserver la batterie et passer en mode hybride et générateur. Pour cela, on active la conduite hybride sur l’écran tactile. Mais ce n’est pas tout. On clique ensuite sur l’engrenage et on tapote sur la flèche pour faire monter le niveau de charge désiré (ici 100 %). Pourquoi faire cela ? Sur autoroute, à vitesse constante (et à 100 km/h autour de Bruxelles et d’Anvers, et aux Pays-Bas en journée), la consommation d’essence sera plus faible que sur les routes où il faut souvent changer de rythme. Autant optimiser l’électricité pour l’utiliser uniquement à la fin du trajet vers les moulins. Bilan de la consommation avant de quitter l’A15 en conduite hybride et recharge sur 180 km environ : 7 litres aux 100 km.

LIRE AUSSI – Essai détaillé Volkswagen Multivan 2.0 TSI

Canaux

Les derniers kilomètres se font donc en conduite électrique. Une progression douce qui ne souffre pas de la masse du Multivan. Les ronds-points néerlandais demandent plus de dextérité qu’au volant d’une berline plaquée au sol, mais le confort des sièges évite les remarques désobligeantes des passagers. Lesquels ont juste de petites réactions quand le véhicule ondule après quelques bosses sur la chaussée. Volkswagen a eu le bon goût d’installer des enceintes à l’arrière du véhicule pour que chacun puisse profiter de la musique (à condition de se mettre d’accord sur la playlist). Les paysages typiques des Pays-Bas nous entourent maintenant et les premiers moulins se détachant au loin. Les 19 de Kinderdijk ne sont pas accessibles en voiture. Plutôt que de payer le parking cher et vilain au pied du centre touristique, nous optons pour le parking gratuit à quelques centaines de mètres de là. Petite instruction aux Ukrainiennes : « faites attention aux vélos ». Un conseil qui s’est avéré extrêmement judicieux. Lors de notre balade pédestre le long de la digue, des cyclistes se croyant sans doute au Championnat du monde et ne se souciait guère d’adapter leur vitesse au milieu des touristes. Un véritable danger !

Beach Boys (& Girls)

De retour au Multivan, après un menu 12 Uurtje (12 heures), nous gambadons avec la VW à travers les petites routes autour de Kinderdijk pour continuer à admirer ses moulins. Et puis, via le port de Rotterdam, nous prenons la direction d’un autre moulin que nous connaissons bien pour le goûter (mais ça, c’est une autre histoire) avant de rejoindre la plage pour conduire un peu ce grand monospace en dehors des grands axes. Sur le trajet, le double toit panoramique offre l’occasion pour tous les passagers d’admirer le ciel bleu, puis les nuages menaçants et surtout les oiseaux de Zélande. Ce parcours a bien sûr épuisé la batterie. C’est donc avec le 1.4 l que nous progressons. Même le peu d’électricité en réserve envoie de temps à autre un petit coup de pouce. La plage – gigantesque - s’offre à nous, sous le vent (idéal pour le char à voile) et la pluie. On est loin des plages californiennes pour les surfeurs en T1. Qu’importe, le T7 pourrait aussi faire l’affaire. Et puis, les tablettes et la double petite table à bord peuvent permettre de se faire une pause pique-nique ou Drive-In, ce que nous avons fait une autre fois après une sortie père-fille à la patinoire.

Charger en roulant

Retour à notre excursion dominicale. Le retour par autoroute se fait toujours à 100 km/h sur le réseau néerlandais, car il est seulement 18h30 (les enfants ont école demain). Ici, nous demandons au van de recharger la batterie durant le trajet. Encore une fois, c’est un choix assumé. À défaut de prise disponible sur le parking de la plage (sans doute l’un des seuls des Pays-Bas qui n’en soit pas équipé), cela permet une nouvelle de profiter de la vitesse constante pour faire le plein d’électricité à moindre coût pétrolier. Sur les 420 km de la journée, le bilan de consommation (avec les épisodes EV) affichée par l’ordinateur de bord est de 6,6 l/100 km. Durant le retour, par la A12 et ses feux, nous avons également pu tester un peu l’accélération pure du Volkswagen Multivan eHybride. Il arrive à s’arracher honorablement (0 à 100 km/h en 11,6 s) sans être balourd. La réserve de couple (250 Nm) et la programmation de la DSG donnent suffisamment d’allant pour ne pas avoir envie de sortir le pousser un peu. Même quand il s’agit de doubler sur une route de campagne une vieille Corolla conduite par une personne ne sachant manifestement pas lire la signalisation routière.

Verdict

Encore une escapade bien sympathique pour remplir un dimanche à la météo mi-figue mi-raisin. Le Volkswagen Multivan eHybrid prouve qu’on peut se passer du Diesel pour un engin de ce type. Le coup de pouce électrique ne fait jamais défaut et le duo de moteurs travaille en bonne intelligence avec l’aide de la DSG. L’idéal étant bien sûr de pouvoir le brancher le plus souvent possible, surtout pour les petits trajets quotidiens. L’accueil à bord est de grande qualité, au bonheur de nos invitées. Certes, en version courte, il ne reste plus beaucoup de place dans le coffre, mais il reste possible de disposer des sacs entre les sièges. Ce « grand monospace » est clairement destiné à un usage familial. Il peut remplir les tâches habituelles tout autant qu’exceptionnelles en bougeant ou déposant les sièges. C’est également un carrosse pour les voyages (avec un coffre sur le toit). Mais ce n’est pas Versailles ici non plus. La batterie s’épuise vite, surtout si on n’a pas pris le temps d’apprivoiser la gestion énergétique. Il faut donc s’appliquer à intervenir sur l’écran tactile pour appuyer sur l’interrupteur et forcer le véhicule à passer en conduite hybride sur autoroute dès le début du trajet.

Photos de conduite à bord : Alina K.

Dans cet article : Volkswagen, Volkswagen Multivan

Web Editor - Specialist Advice

NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!

Je m’inscris

Essais

Nos essais

Stocks

Voitures de stocks à la une

Occasions

Voitures d'occasions à la une