Premier essai / Nissan Cube

Le Nissan Cube est déjà en circulation au Japon depuis le début de l'année passée. Il étrenne la plateforme B. Cette nouvelle base utilise un train avant fort proche de celui de la Note sur un empattement raccourci de 7 cm (2,53 m). Les suspensions ont été ajustées en tenant compte des habitudes de conduite du Vieux Continent. En Europe, il donne aussi le choix entre essence et Diesel.

L'insonorisation du Diesel est effective à toutes les allures. Le 1.5 dCi de 110 ch demeure pourtant présent lorsqu'il tourne, véhicule à l'arrêt. Parce qu'il est moins rugueux, plus élastique dans une circulation en accordéon, le 1.6 «essence» de 110 ch est silencieux en conduite coulée et inaudible au ralenti. Elle a cependant moins la fibre autoroutière que la Diesel. Cela étant, le Cube n'a pas le profil aérodynamique requis pour les longues distances.

Le Cube épate surtout par son habitabilité, son caractère fonctionnel et les possibilités d'individualisation qu'il offre grâce à de petites options gags. S'agissant d'une voiture de moins de 4 m de long, les cotes de confort surprennent. Il n'y a pas que la garde au toit qui est magistrale. Le Cube, c'est aussi une architecture intérieure tout en courbes douces suggérant le bercement des vagues, les ondes des gouttes qui tombent, l'ambiance relaxante et la lumière apaisante d'un intérieur japonais.

À l'inverse de ce qui se passe sur son marché national, le Cube ne sera pas la petite pierre philosophale à faire du volume chez nous. Il y sera vendu en 2 exécutions super-équipées Cube et Cube Zen pour jouer la carte anti-Mini, dans le sens où l'anglaise s'avoue inhabitable et géniale à conduire, alors que le nippon se veut absolument habitable et génial à partager. Cela sachant que le prix du mètre cube roulant à Tokyo n'est pas celui de Londres.