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Premier essai / Mercedes SL : Sport Leicht

Rédigé par David Leclercq le

Offre pratiquement unique dans la catégorie des roadsters de luxe, la Mercedes SL connaît une profonde remise à jour. Au programme : chevaux et technologies.

Prix
NC

LE CONCEPT

La Mercedes SL représente chez Mercedes l’absolu en matière de roadster. Depuis ses origines en 1952, le concept est resté le même : une découvrable 2 places qui privilégie la légèreté et le plaisir, mais aussi le luxe et le confort. Un délicieux paradoxe, mais que Mercedes est parvenu à imposer depuis 60 ans à force de ténacité. Car la SL est comme la Classe S ou le Coupé (S aujourd’hui et CL auparavant), celle par laquelle arrivent les innovations. Et c’est encore le cas avec le restylage de cette sixième génération apparue en 2011.

  • Confort de marche et efficacité
  • Générosité des moteurs
  • Pratique au quotidien
  • Boîte 9 G-Tronic lente en mode manuel
  • Châssis de la SL400 moins précis
  • Manque d'espaces de rangement

CE QUI CHANGE

Les modifications apportées à la SL sont évidemment très nombreuses. A commencer par la partie esthétique qui gagne une nouvelle face avant plus en adéquation avec les dernières réalisations. C’est en particulier le capot, le bouclier, les optiques et la calandre qui ont été refondus, le tout avec toujours des possibilités de personnalisation, comme pour le grille moteur qui peut être tapissée de petits points chromés. La face arrière change également, mais dans une moindre mesure. Plus intéressant : la SL accroît sa facilité d’utilisation au quotidien. Car si le toit rétractable en dur reste, il est désormais activable en mouvement jusqu’à 40 km/h, ce qui éviter de devoir s’arrêter si la pluie se met à tomber. Autre avancée significative : l’accès au coffre qui est désormais entièrement automatisé jusqu’au panneaux-réceptacle du toit qui se relève aussi automatiquement. Idéal pour l’accès aux bagages tout comme l’accès mains-libres qui intègre aujourd’hui une fonction de fermeture/ouverture du coffre.

Côté sécurité, la SL fait bien évidemment aussi le plein d’équipements. Outre les feux full diodes à l’avant et à l’arrière, le régulateur de vitesse Distronic Plus intègre une fonction de correction au volant qui freine et redresse lorsqu’on franchit par mégarde une ligne continue. Et il y a encore le freinage d’urgence qui fonctionne avec un système d’alerte de trafic en approche, les capteurs d’angles morts ainsi que le Pre-Safe Plus qui tente de minimiser les blessures à l’approche d’un choc.

COMMENT ÇA ROULE ?

La SL évolue aussi sur le plan mécanique. Disponible depuis 2014, l’entrée de gamme 400 (V6 biturbo) a gagné 30 kW (à 367 ch donc) grâce à une augmentation de la pression de suralimentation. Vient ensuite le V8 de 5 litres avec ses 455 ch et enfin, les deux variantes AMG, la 63 (V8, 585 ch) et la superlative 65 (V12, 630 ch). Ces moteurs sont tous associés à la récente boîte 9 G-Tronic, sauf les versions AMG qui, pour des raisons de couple et d’efficacit » (launch control notamment), utilisent la boîte 7 dont le convertisseur de couple a été remplacé par un embryage multidisques, plus rapide.

Par ailleurs, la SL adopte aussi la dernière génération de la suspension ABC (Active Body Control) dont les combinés ressorts/amortisseurs classiques sont ancrés sur des vérins hydrauliques eux-mêmes reliés à la coque. La nouveauté : le mode Curve déjà présenté sur le coupé S et qui, en virage, peut appliquer un angle de 2,65° et donc incliner la voiture et crééer ainsi un antiroulis actif qui offreun meilleur confort aux passagers en les affranchissants des forces latérales. A noter que cette fonction n’est toutefois pas disponible sur les versions AMG qui, pour Mercedes, doivent offrir davantage de sensations.

Sur la route, la SL reste souveraine. Car elle est un savant mélange d’agilité, d’efficacité et de confort. L’engin reste ainsi très équilibré, même aux limites d’adhérence. Mais ce qui étonne le plus, c’est le niveau de confort atteint par ce roadster. Il est tout bonnement somptueux avec une suspension qui gomme remarquablement les aspérités et dont la progressivité est exemplaire. En outre, le mode Curve de la suspension ABC est très efficace car il réduit effectivement l’exposition aux forces latérales en virage. Seule réserve: aux limites d’adhérence, son fonctionnement tend à rendre le train avant peu linéaire dans ses réactions. Mais ce n’est évidemment pas la vocation de ce mode Curve. Pour ça, il y a les modes Sport et Sport Plus. Côté moteur, les versions AMG sont évidemment toujours très démonstrative. Avec leur générosité, elles se transforment en véritables catapultes, le tout avec une sonorité très présente. Cela dit, les deux autres mécaniques classiques n’ont toutefois rien à envier aux AMG. Ou si peu. Ni le 400 qui se montre discret et volontaire. Ou le 500 qui réunit finalement le meilleur des deux mondes : la générosité d’un V8 et le confort de haut niveau de ce roadster qui invite aux voyages et aux découvertes à l’air libre.

BUDGET/EQUIPEMENT

On ne peut pas dire que la SL soit à portée de toutes les bourses. Le modèle 400 est déjà facturé 107.085 € et le 500 127.050 €. Et pour les AMG, il faut compter 166.375 € pour la 63 et 250.228 € pour la 65. Autant dire qu’on comprend pourquoi il ne s’en vend qu’une petite cinquantaine par an sur notre marché. Et il ne s’agit là que d’un prix de base. Car il y a fort à parier que la clientèle puisera aussi largement dans la liste d’options.

LES CONCURRENTES

Curieusement, les concurrentes ne sont pas très nombreuses. Et pas vraiment les mêmes non plus. La Série 6 de BMW ne procure pas le même niveau de prestations et compte 4 places tandis que la Porsche 911 présente une philosophie sensiblement différente tout comme la R8 de chez Audi. Bref, la SL fait un peu figure d’offre unique, a fortiori lorsqu’on considère son rapport efficacité/confort.

NOTRE VERDICT

Difficile de trouver des défauts à cette nouvelle SL, tant l’objet a été soigné sous toutes ses coutures. Mais quoi de plus normal à ce niveau de prix. Il n’empêche, cette évolution – la prochaine génération, ce ne sera que pour 2020 – rend ce roadster encore plus confortable tandis que les petites attentions consenties ça et là permettent d’accroître sensiblement sa polyvalence au quotidien (toit actionnable en roulant, panneaux de réception du toit replié aussi automatisé pour accéder aux bagages). Mais dans la gamme, la 500 reste à notre sens la version la plus désirable de par la synthèse qu’elle opère.

Dans cet article : Mercedes-Benz, Mercedes-Benz SL

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