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Premier essai / McLaren 675LT Spider : British concerto pour V8

Rédigé par Xavier Daffe le

Dans la famille des « Super Series » McLaren, la dernière version de la 675 LT (Long Tail), celle qui perd le toit et cherche à nous faire perdre la tête, c’est la Spider; 675 chevaux au vent et des aptitudes au circuit comme à l’usage quotidien parfaitement dans le vent…

Le concept

On le sait, la gamme McLaren Automotive se compose de 3 piliers : les Sport Series (540C, 570S et 570 GT), les Super Series (650S Coupé et Spider, 675 LT Coupé et maintenant Spider) et les Ultimate Series, actuellement une coquille vide depuis l’arrêt de la production des P1 et P1 GTR. La version découvrable de la 675LT n’était, paraît-il, pas prévue à l’origine du lancement du Coupé. Elle correspondrait à une demande des clients qui voulaient profiter des indéniables qualités de châssis du Coupé, mais dans un registre plus Dolce Vita. Au diable donc le toit ! Et vive les frénésies du V8 double turbo qui envahissent l’habitacle dans des tessitures qui varient selon que l’on se trouve en mode Normal, Sport ou Track pour la gestion du châssis et de l’ensemble moteur-boîte. Voilà donc une 675LT qui n’a rien perdu de ses incroyable qualités dynamiques et d’homogénéité, malgré l’ablation du toit, qui trouve à se ranger en 3 parties sous un couvre-tonneau à double bossage quand l’humeur se fait mélomane.

  • Prise de poids très limitée, rigidité préservée
  • Qualités du châssis intactes (ouverte ou fermée)
  • Facilité de prise en main, homogénéité
  • Prix ahurissant, supplément par rapport au Coupé
  • Production déjà écoulée
  • On cherche...

Ce qui change

Extrapoler un Spider d’un Coupé à coque en carbone ne présente pas de difficulté particulière tant la structure de base est rigide. Oter le toit, ou plus exactement ici le rendre amovible électriquement, n’a pas imposé de renforts spécifiques à la structure de base et la prise de poids a pu être limitée à 40 kg par rapport au Coupé, dus essentiellement à la présence de la cinématique du toit et de ses moteurs. À titre de comparaison, enlever le toit d’une Lamborghini Huracán (qui n’a pas droit à une coque en carbone) pour en faire un Spyder a induit une prise de poids de 120 kg. Les trains roulants sont ceux du Coupé, eux-mêmes très largement inspirés de la fabuleuse P1, ce qui se traduit par des voies élargies de 20 mm par rapport à la 650S, une hauteur de caisse réduite de 20 mm également et un paramétrage plus fin encore de l’incroyable suspension ProActive Chassis Control qui relie hydrauliquement les 4 amortisseurs pour gérer au mieux les attitudes de cabrage-plongée et de roulis tout en se passant de barres antiroulis traditionnelles, dont les effets de poids et de « copiage » des roues d’un même train sur les déformations de la route nuisent à la qualité du comportement routier, voire du confort. Par rapport au Coupé 675LT, le Spider reçoit des réglages adaptés à sa légère prise de poids et à sa répartition statique des masses légèrement différente. Mais il s’agit de « fine tuning » qui passera inaperçu de 99,9% de la clientèle; il faudra s’appeler Chris Goodwin, l’essayeur maison, pour percevoir une quelconque différence…

Comment ça roule ?

Ne tournons pas autour du pot (en titane, en l’occurrence) : cette McLaren est l’une des plus formidables machines à rouler sur terre. Tous ses organes mécaniques, toute son électronique travaillent tellement bien de concert qu’il en résulte une supercar formidablement efficace, cohérente, précise, chirurgicale sans jamais être pointue. Franchement, toit ouvert ou fermé, on ne ressent aucune différence de comportement ni de confort, si ce n’est bien sûr les turbulences qui se font jour toit ouvert, mais qui ne parviennent jamais à masquer la musicalité du V8 et de son échappement spécifique. Et même toit en place, il est possible de profiter des vocalises en baissant simplement la petite vitre électrique entre les deux bossages arrière. Par rapport à la sonorité, délicieuse mais parfois envahissante sur les longs trajets, il faut bien le dire, des blocs Jaguar et Ferrari, celle de cette 675LT est présente à la demande (selon le mode de conduite choisi), mais jamais intrusive ou agressive. Et le confort sur route ouverte est tout à fait étonnant grâce, en particulier, à l’efficacité de la suspension « hydraulique » qui différencie la famille Super Series des Sport Series (540 et 570), laquelle n’a droit qu’une une suspension mécanique traditionnelle.

Budget/équipement

À 345.675 €, la version Spider est 31.000 € plus chère que le Coupé. Cela commence à faire beaucoup. Mais apparemment pas encore assez pour certains : le quota de 500 exemplaires prévus (qui entre en production début de cette semaine, alors que le Coupé s’arrête après une carrière sold-out en quelques mois à peine) est déjà écoulé. En quelques semaines seulement. Autrement dit, il fallait faire vite ou… être particulièrement bien informé pour passer commande à temps.

Les concurrentes

La concurrente la plus immédiate est évidemment la Ferrari 488 Spider et ses 670 ch, laquelle paraît presque étonnamment bon marché à côté de l’anglaise : 234.000 € seulement… 100.000 € de moins, ce n’est pas négligeable en effet et c’est à mettre pour partie sur le compte du prix du carbone et… de la marge confortable que s’octroie McLaren, qui lui permet d’être bénéficiaire pour la troisième année consécutive alors que toute sa production s’écoule comme par magie. Il aurait dès lors tort de se gêner.

Notre verdict

On adore. Cette McLaren est indéniablement une voiture d’ingénieurs compétents (on n’en doutait pas !), qui permet de sentir la patte d’une expérience en F1 indéniable au travers de qualités dynamiques exceptionnelles de précision, de réactivité, mais jamais dans l’outrance, d’efficacité à chaque instant contrôlée et d’homogénéité. Circuit, petit col de montagne dégagé, autoroute, voire ville : cette 675LT Spider sait tout faire avec le même bonheur. Attaquer et faire claquer un temps, musarder tranquillement cheveux au vent, se muer en sèche-cheveux quand le V8 s’énerve… Tout, elle sait tout faire, on vous dit.

Fiche technique

  • Moteur ; V8 biturbo
  • Cylindrée ; 3799 cm3
  • Puissance ; 675 ch/497 kW à 7100 tr/min
  • Couple ; 700 Nm de 5500 à 6500 tr/min
  • Transmission ; aux roues AR
  • Boîte ; 2 embrayages, 7 rapports
  • 0-100 km/h ; 2,9 s
  • 0-200 km/h ; 8,1 s
  • 0-300 km/h ; 23,6 s
  • Vitesse maxi ; 326 km/h
  • Poids ; 1.270 kg
  • Consommation mixte ; 11,7 l/100 km
  • CO2 ; 275 g/km
  • Prix de base ; 345.675 €

Dans cet article : McLaren

Rédacteur en Chef Le Moniteur Automobile

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