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Premier essai / Lexus RC-F Track Edition : régime ninja

Rédigé par David Leclercq le

Lexus met à jour la RC-F et en profite pour la décliner dans une variante « Track Edition » qui, sur le papier, a tout pour faire peur aux BMW M4 Pack Competition/CS et Mercedes-AMG C63.

La concept

Lancée en 2006, la griffe sportive « F » s’est rapidement imposée comme une vraie alternative aux ultra-sportives allemandes. D’abord avec la brillante l’IS-F (2008) et ensuite avec le fabuleux coupé LFA (V10 de 560 ch en 2009 puis en version « Nürburgring Package » en 2011). Il y a ensuite eu la GS-F (2015) et enfin la RC-F (2016) pour concurrencer les M4 et autres Mercedes-AMG Classe C. Pour tenir la distance dans cette catégorie dominée par la surenchère, Lexus procède à un restylage de cette dernière-née. Et en profite pour doubler son offre avec une variante « Track Edition » plus radicale.

Ce qui change

La RC-F cru 2019 arrive avec une kyrielle d’améliorations dont le poids. D’une génération à l’autre, les ingénieurs ont économisé 25 kg. Certes, ce n’est pas énorme, mais les économies sont diverses : un compresseur de climatisation plus compact, des supports en aluminium plutôt qu’en acier pour les ressorts de la suspension (- 0,7 kg), des jantes forgées (- 2,8 kg/roue), un nouveau collecteur d’admission (- 0,7 kg) et des inserts carbone sur les boucliers (- 0,5 kg).

Le V8 de 5 litres est repris tel quel de la génération précédente. Ou presque. Car pour mieux exploiter les 477 ch (351 kW à 7100 tr/min) et les 520 Nm (4800 tr/min), les motoristes ont amélioré la réponse à bas régime par l’intermédiaire d’une boîte à air redessinée et d’une gestion électronique revue. La boîte automatique à 8 rapports présente, elle, une nouvelle cartographie et un rapport de pont raccourci, toujours dans le but d’améliorer la réponse et les performances. À ce titre, le modèle accueille également un inédit mode de launch control et un nouveau tarage pour le différentiel autobloquant mécanique.

Pour la version Track Edition, c’est encore le poids qui a constitué l’ennemi avec, au terme des efforts consentis, une nouvelle soustraction de 55 kg (à 1715 kg). Autre domaine d’amélioration, l’aérodynamique bénéfice d’écopes spécifiques dans le bouclier avant pour réduire le phénomène de portance et de l’adjonction de « canards » aux extrémités de la lèvre inférieure pour réduire le coefficient de pénétration dans l’air. À l’arrière, l’aileron fixe en carbone génère naturellement un appui accru au bénéfice de la stabilité et du grip en courbe.

Comment ça roule

Le tracé du circuit Thermal Club en Californie est plutôt technique, mais lent aussi si l’on fait abstraction des deux lignes droites qui relient une concentration d’épingles. Rien à dire sur la mécanique : le V8 dégage des jappements sourds qui sont même plus enivrants grâce à l’échappement en titane. En revanche, les palettes au volant ne répondent pas toujours aux injonctions tandis que la gestion est encore un peu lente pour les changements, en tout cas lors d’un usage sur piste. Cela dit, les premières courbes mettent rapidement en exergue les améliorations et en particulier la réduction du poids.

La RC-F Track Edition présente moins d’inertie ainsi qu’un train avant dont le sous-virage est reculé par rapport à la RC-F classique essayée dans la foulée. La différence est importante, aussi pour ce qui concerne la suspension, trop molle sur la version classique et qui engendre une kyrielle de mouvements incontrôlés. La Track Edition est dès lors plus à son aise, plus efficace et stable. Ce qui est aussi vrai pour le freinage, pratiquement indestructible grâce aux galettes carbone-céramique. Une belle évolution donc, mais qui n’atteint toutefois pas la perfection.

Face à une M4 Competition Package par exemple, la RC-F manque toujours d’agilité et reste trop sous-vireuse en entrée de courbe. Et pas moyen de la placer au freinage : le train arrière reste vissé au bitume. Renseignements pris, il s’agit d’un choix partiellement délibéré : la Track Edition a été largement développée sur le Nürburgring, une piste aussi exigeante qu’emblématique, mais sur laquelle les metteurs au point en quête d’un temps chrono ont tout intérêt à privilégier un centrage élevé du châssis et donc à conserver une once de sous-virage.

Budget

Lexus indique que les prix de la nouvelle RC-F sont disponibles sur demande chez un concessionnaire. Soit 80.000 € (au lieu de 92.000 € actuellement) pour la RC-F classique et 120.000 € pour la Track Edition. Soit le tarif d’une M4 CS… qui n’est plus disponible. C’est aussi le prix d’une nouvelle Porsche 911 Carrera 2S donnée pour 450 ch et au moins aussi capable sur circuit. Cela dit, la richesse de l’équipement sera à l’avantage de la Lexus.

Notre verdict

Le restylage de la RC-F parvient à faire progresser cette ultra-sportive dans bien des domaines. Et de la radicaliser par l’entremise de la version Track Edition plus démonstrative et capable sur une piste. Les plus aguerris la trouveront cependant un peu fade face à une BMW M4 Competition ou CS. Ce qui est vrai. Mais cette Track Edition représente par ailleurs aussi un point d’équilibre entre la spontanéité de la BMW et l’exubérance vite fatigante d’une C63 AMG. Plutôt que de partir en guerre, la Japonaise a donc choisi la fonction de trait d’union. Ce qui vis-à-vis d’une frange de la clientèle qui n’a pas envie de se faire peur constitue un point de vue défendable.

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