Premier essai / Hyundai ix55

Si Hyundai a largement construit son image de marque autour des SUV, il franchit une nouvelle étape avec l'ix55. Construit sur une plate-forme qui lui est propre, celui- ci en impose avec ses 4,84 m de long. L'ix55 est naturellement généreux : l'espace habitable y est princier à l'avant comme à l'arrière. Cerise sur la gâteau : les familles nombreuses apprécieront que l'ix55 soit d'office livré avec 7 places. L'habitacle est soigné, avec une qualité d'assemblage et de matériaux qui égale à peu de chose près ce que l'on peut trouver à bord d'une Lexus. Il y a pire comme référence !

Si, aux Etats-Unis, Hyundai laisse le choix entre un V6 de 3,8 litres (260 ch) et un V6 Diesel de 3 litres (240 ch), le modèle européen n'a logiquement retenu que la mécanique Diesel. En bon SUV qui se respecte, l'ix55 recourt également à une transmission intégrale permanente. Sur la route, le silence à bord est étonnant, le V6 Diesel est généreux et linéaire, tandis que la boîte automatique Aisin à 6 rapports se montre plutôt bien gérée. Malgré un poids marqué de 2,2 tonnes, l'ix55 n'a rien de rébarbatif à conduire. Merci au centre de développement allemand de Hyundai, qui a eu le loisir de recalibrer les réglages de la suspension. Cette qualité est aussi un défaut : raffermie, elle digère assez mal les moyennes et basses fréquences.

D'apparence plutôt introvertie, l'ix55 concentre en réalité les nombreux nouveaux progrès accomplis par Hyundai en matière d'accord moteur/boîte, de qualité de finition et de richesse d'équipement. Notre seul regret vient de ce que c'est malheureusement une fois de plus un SUV qui bénéficie de tous ces raffinements. Mais c'est sans doute aussi la dernière fois...