Essai détaillé / Skoda Scala 1.5 TSI 150 DSG : Maligne et fière de l’être

En bref

• La dynamique

  Le 1.5 TSI confère à la Scala des prestations soutenues. Son accord avec la boîte DSG 7 est irréprochable. Seules les évolutions à faible allure sont parfois un peu heurtées. Même avec son amortissement de base, la Scala se révèle dynamique et plaisante. Sa direction aurait pu être un peu plus généreuse en retour d’informations, mais cela reste globalement appréciable. Le freinage automatique avec reconnaissance des piétons est livré de série.

• Sécurité

  Škoda ne prévoit pas d’airbags latéraux et rideaux avant/arrière de série sur ses Scala. Ces airbags sont facturés 435 € (indisponibles sur la version d’accès Active). L’airbag pour les genoux du conducteur est également proposé en option, à 200 € sur toutes les versions. Il faudra aussi s’alléger de 40 € pour jouir d’une alerte de fatigue et de 430 € pour disposer d’un surveillant des angles morts. La correction active du cap est, en revanche, présente de série.

• Confort

  L’espace habitable offert par la Scala est généreux pour quatre adultes. L’accès à bord, pour une berline, est appréciable. La climatisation manuelle est montée d’office. En fonction des besoins, la climatisation automatique se commande quant à elle soit via de «vrais» boutons, soit via l’écran d’infodivertissement (moduler le flux d’air, par exemple). La Scala peut disposer de sièges avant et arrière chauffants ainsi que d’un volant chauffant et d’un pare-brise dégivrant.

• Sens pratique

  Cette tchèque a le sens pratique développé, mais impose trop souvent de recourir aux options pour jouir de ses attentions: tapis de coffre réversible en tissu/caoutchouc (45 €), double plancher de coffre (145 €), accessoires de rangement dans le coffre (75 €), tablettes escamotables au dos des sièges avant (100 €), etc. Le volume du coffre n’en demeure pas moins très généreux pour le segment (467 l) et les attentions simply clever typiques de Škoda sont appréciables.

• La connectivité

  La tablette intermédiaire Bolero de notre Scala Style s’est révélée réactive et ergonomique... non sans nous infliger quelques «bugs» à l’occasion. Sur cette version, il faudra impérativement dupliquer son smartphone via la fonction Smartlink pour disposer d’un système de navigation. Celle «embarquée» est réservée à l’écran haut de gamme Amundsen, facturé 1.295 €. On jouira alors, en sus, de l’écran numérique du Virtual Cockpit remplaçant les compteurs.

• Budget

  Cette Scala haut de gamme conserve un prix inférieur à celui de ses concurrentes directes. Elle impose néanmoins une inflation tarifaire assez sensible par rapport à la Rapid Spaceback. Si l’équipement de série est globalement généreux, on pointera quand même quelques petites mesquineries en la matière. Mais les options restent abordables. Malgré les performances soutenues, le duo 1.5 TSI 150-DSG 7 bénéficie d’une homologation CO2 de 113 g/km.

Conclusion / Skoda Scala 1.5 TSI 150 DSG : Maligne et fière de l’être

La Scala semble nettement mieux armée pour séduire la clientèle européenne que sa devancière la Rapid. La montée en gamme induite par son nouveau positionnement (notamment dans le domaine de l’infodivertissement et des équipements électroniques) impose toutefois aussi une hausse sensible du tarif. La Scala se rattrape néanmoins par son habitabilité généreuse, ses aspects pratiques soignés et son agrément routier. Bref, une offre rationnelle sous une carrosserie à la personnalité, qu’on aime ou non, affirmée.

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