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En bref

Mécanique
Le 2.2 SkyActiv-D est un vrai bijou. Mazda a utilisé le meilleur de sa technologie maison pour concocter un 4-cylindres à la fois puissant, silencieux et coupleux. Il est associé à une boîte 6 manuelle à la commande agréable, mais dont le rapport supérieur un peu trop long impose de rétrograder assez fréquemment pour se relancer. Cela n'est pas sans effet sur la consommation, pas exagérée dans l'absolu, mais quand même supérieure de 0,5 l/100 à celle de ses rivales directement comparables.
Tenue de route
Notre exemplaire étant une 3 Sport, il reposait sur des jantes de 18 chaussées de pneus plus larges rendant l'amortissement plus sec qu'avec les 16 des autres exécutions. Cela dit, elle présente un bon comportement, particulièrement stable en ligne droite. Son excellent train avant retarde l'apparition du sous-virage. Le freinage est puissant, endurant et facile à doser. Mazda est l'un des derniers à garder un ESC totalement déconnectable, ce qui prouve sa confiance dans son châssis...
Sécurité
La Mazda 3 a signé des résultats records aux crash-tests de l'Euro-NCAP, grâce à ses multiples airbags, son aide au freinage d'urgence en ville (de série) et son contrôle d'angle mort (dès le troisième niveau d'équipement). Il est bien dommage que le très complet Safety Pack (antidévoiement, régulateur de vitesse actif avec fonction de freinage automatique...) ne soit disponible que sur l'onéreuse exécution Sport.
Confort
On l'a dit, les jantes de 18» dégradent nettement le confort, car elles retransmettent fortement les inégalités transversales, tandis que les pneus plus sportifs se montrent nettement plus bruyants. Pour le reste, l'insonorisation donne satisfaction et le confort des sièges, qui procurent un bon soutien du dos, ne souffre pas la critique. À bord, la place ne manque pas, mais, au vu des dimensions extérieures, nous nous attendions à davantage d'espace pour les jambes à l'arrière.
Sens pratique
Si l'accès aux places avant ne présente aucune difficulté, il n'en va pas de même à l'arrière, où les portes sont assez étroites. Et si l'on opte pour la berline 4 portes, il faut savoir que le couvercle de malle est assez petit. La modularité se limite à une banquette rabattable en deux parties asymétriques. Le coffre est correct, mais ne bat aucun record en matière de capacité. La finition intérieure s'avère d'un très haut niveau.
Budget
Avec ce moteur Diesel, la Mazda 3 n'est pas vraiment donnée, même si elle se révèle financièrement plus abordable que ses concurrentes disposant d'un moteur comparable. Le problème, c'est que la plupart de ses rivales peuvent disposer d'un 1.6 Diesel, nettement moins onéreux, ce dont la Mazda ne profitera que d'ici un an. On regrettera encore la politique d'équipement pratiquée par le constructeur nippon, avec une liste d'options réduite à sa plus simple expression.

Conclusion / Mazda 3 2.2 SkyActiv-D

L'obstination de Mazda s'est révélée payante: la nouvelle 3 est une berline à la technologie de pointe qui peut compter sur un Diesel 2.2 coupleux et très silencieux. Dommage que le constructeur ne propose pas aussi un Diesel plus petit et moins onéreux, car, telle qu'elle est, la 3 souffre d'un tarif handicapant face à ceux de ses rivales équipées d'un 1.6. Si les dimensions extérieures importantes de la voiture ne se traduisent pas par une habitabilité record, force est de reconnaître que l'espace à bord ne manque pas et que la qualité perçue est supérieure à la moyenne. Quant à la politique d'équipements particulièrement restrictive de Mazda, elle nous laisse quelque peu perplexes: les choix possibles sont vraiment trop peu nombreux. Terminons par un mot à propos des jantes de 18. Nous déconseillons cette option, parce qu'elles nuisent au confort comme au comportement routier.

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