Dans les 2 versions Diesel VM que l'on a connues jusqu'ici, le Grand Cherokee vivait comme un greffé avec un coeur de cochon: à la limite constante du rejet cathartique. Passer du pouls d'un gros V8 américain au martèlement d'enclume de ces bouilleurs d'huile lourde italiens, c'était tracer son chemin avec la conscience d'un animal de bât. Il aura fallu que la Daimler-Benz intègre les gens de Chrysler/Jeep dans son pay-role pour leur faire découvrir qu'il existait des Diesel nobles sur terre. Et qu'avec le totémique 2.7 CRD, le Grand Cherokee a retrouvé l'âme libre de l'indien baroudeur. En apprenant la frugalité sur une petite note de tam-tam...
Dans cet article : Jeep, Jeep Grand Cherokee