Au terme de ce comparatif, le 3008 s’impose. Sa victoire, le SUV au lion la doit à des prestations routières dignes d’une berline, à un moteur étonnant d’agrément et de sobriété ainsi qu’à une habitabilité particulièrement généreuse. Voilà des qualités qui devraient rapidement faire oublier ses quelques défauts (visibilité périphérique, modularité timide, rapport prix/équipement quelconque). Finalement, on se dit que s’il n’avait pas été aussi chichement doté, le Yeti aurait pu ravir la victoire au 3008 grâce à une intelligence d’aménagement qui se pose en référence et des prestations globales très convaincantes (comportement/ confort, finition). Si le Qashqai s’incline, il le fait toutefois avec une grande dignité. Le SUV nippon vit sur de très beaux restes, que ce soit en matière de confort, de prix/équipement ou de garanties. Par les temps qui courent, ce n’est certainement pas à négliger.
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