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Sécurité / Au moins 1 Wallon sur 2 utilise son téléphone en voiture

Rédigé par Olivier Duquesne le 02-02-2023

L’AWSR (Agence wallonne pour la sécurité routière) a interrogé 2300 Wallons sur leurs habitudes avec leur smartphone. Son usage au volant reste très répandu, et plus sous la pression familiale que professionnelle.

Téléphoner ou utiliser son smartphone au volant en le gardant en main est très dangereux et réprimé par le Code de la route. Le faire en mains libres est accepté, mais n’en reste pas moins une distraction. Pareil en écoutant ou dictant des messages via les solutions d’appairage. Malgré le conseil des organisations de sécurité routière à débrancher le téléphone ou à la mettre en mode « Ne pas déranger », le conducteur lambda veut rester joignable. En effet, selon un sondage* de l’AWSR, 1 Wallon sur 2 déclare utiliser son téléphone au volant, au moins occasionnellement.

69 % accros au téléphone

Sur les 2300 personnes interrogées, 69 % ont une dépendance plus ou moins forte à leur téléphone portable. D’ailleurs, un peu plus d’un Wallon sur 2 (54%) déclare que la première chose qu’il fait en se levant le matin, c’est de regarder son téléphone. Dès, il est presque logique que cette proportion se retrouve lors des déplacements en voiture en tant que conducteur. 4 conducteurs sur 10 (41%) disent même consulter leur téléphone au volant simplement par réflexe. En outre, 1 conducteur wallon sur 3 (30%) ne peut s’empêcher de jeter un œil sur l’écran du smartphone ou de sa projection sur l’écran central par crainte de manquer une info importante.

Surtout pour les proches

Cette dépendance est souvent décrite comme étant la peur de ne pas être joignable. Cette pression est professionnelle, mais elle est surtout – et l’AWSR s’en étonne – familiale et amicale. Ainsi, 1 conducteur wallon sur 4 (26 %) déclare utiliser son téléphone au volant par peur de ne pas être disponible pour ses proches pour moins de 1 sur 5 (17 %) pour raison professionnelle. En effet, pour 2 conducteurs sur 3 (66%), cette pression à répondre vient de leurs conjoint, famille ou amis qui pourraient se plaindre d’avoir été niés lors de l’appel. Ils ne sont plus que 1 conducteur sur 2 (50%) à ressentir une telle pression de la part de leurs collègues, clients ou patron.

Conseils

Le seul conseil de l’AWSR est, à moins de l’éteindre, de tout simplement le ranger et de le placer en mode « Ne pas déranger » avant de démarrer la voiture. Celui-ci envoie un message automatique indiquant à l’interlocuteur que l’appelé est au volant. À défaut, il faut essayer d’abréger la conversation. Il convient aussi d’éviter de lire les messages reçus sur l’écran de la voiture par SMS ou par les applications comme Messenger ou WhatsApp. Il est possible de les faire lire par l’infodivertissement et de répondre vocalement en dictant à la voiture. Là aussi, il faut essayer d’être bref et éviter les distractions inutiles ou émotionnelles. En tout cas, il faut à tout prix éviter de prendre son téléphone en main et de l’utiliser sans mains libres. Et si ce n’est pas possible de faire autrement, il faut se stationner sur une place de parking ou en voirie et couper son moteur.

* Pour ces conclusions, l’AWSR a interrogé 2300 conducteurs wallons âgés entre 18 ans et 65 ans.

 

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