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Rétro / Mercedes C 111 : une icône de salon

Rédigé par Xavier Daffe le 23-03-2020

Le moteur rotatif Wankel a aussi intéressé Mercedes. C’était en 1970 au salon de Genève avec le concept C 111-II.

Il y a 50 ans exactement, le salon de Genève 1970 (qui s’était bien tenu cette année-là…) accueillait une nouveauté qui allait marquer les esprits. Le concept Mercedes C 111-II s’inscrivait dans la foulée de la C 111 dévoilé un an plutôt, mais avec beaucoup de nouveautés à faire valoir, à commencer par un moteur Wankel !

Rotatif

À l’aube des années 70, le moteur rotatif a encore la cote. D’ailleurs, Mazda ne gagnera-t-il pas les 24 heures de Spa 1981 avec une RX-7 qui aura vrillé les tympans de tous les spectateurs présents ? En mars 1970, Mercedes présente donc une évolution de son magnifique coupé C 111, logiquement dénommé C 111-II.

Mercedes C 111 II

Œuvre d’art

Toujours issu du coup de crayon assuré de Bruno Sacco, le designer maison, le coupé C 111 est une œuvre d’art pour laquelle Mercedes a même reçu des chèques en blanc de la part de candidats acquéreurs pour qui le budget n’était pas un souci. Mais Stuttgart s’est toujours refusé à la tentation d’une production, même limitée : la C 111 resterait à tout jamais un concept. Cette évolution 2 présentée il y a 50 ans donc, adopte un nouveau moteur rotatif Wankel quadrirotor de 350 ch permettant à cette C 111, haute d’à peine 1,12 m de filer à 300 km/h.

Pagoda

Mais dès 1963, Mercedes avait déjà en tête un projet de « petite voiture de sport abordable », équipée d’un moteur rotatif, à positionner sous la «Pagoda» (nom de code W 113). En 1968, ce projet interne évolue vers un petit véhicule sportif sans notion de confort qui convienne également aux sports de rallye et cible les jeunes gens. » Un peu fortunés aussi, sans doute.

Modélisation

Ce projet ne verra finalement jamais le jour et muera donc vers un coupé haute performance, le premier à être modélisé par informatique, une technologie qui, outre le fait qu’elle a permis de calculer à l’avance les charges dynamiques, a aussi permis de réduire sa période de développement de 4 mois. Pourtant l’artisanat prévaut encore lors des phases d’essais.

Le test du beurre

En effet, si la C 111-II se devait d’être performante, elle devait aussi être utilisable au quotidien. Une préoccupation chère à Rudolf Uhlenhaut, le chef de projet. Ainsi pour s’assurer de la bonne isolation thermique du coffre à bagages, celui-ci a inventé le « test du beurre ». Il a conduit sportivement la voiture en ayant une motte de beurre installée dans le coffre. La validation de fut acquise que quand le beurre n’eut plus fondu ! Il prévoyait aussi de pouvoir transporter une valise accrochée par des sangles sur le capot moteur ainsi qu’une paire de skis. On a les priorités qu’on peut…

Place au Diesel !

Ce coupé C 111-II fut le dernier à recourir au moteur rotatif Wankel. Dès décembre 1970, il fut remplacé par un V8 traditionnel de 3,5 l. C’en était fini du rotatif chez Mercedes… Mais le rôle de laboratoire de la C 11 ne s’est pas arrêté là. Dès 1975, il servait de base à l’expérimentation d’un Diesel de sport, un 5-cylindres 3 litres de 190 ch, installé dans ce qui fut la C 111 D. La diésélisation était en marche.

Rédacteur en Chef Le Moniteur Automobile

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