Fondée en 2014 par William Li, la start-up chinoise a survécu là où nombre de rivales ont sombré. Elle s’est d’abord illustrée avec la supercar électrique EP9 et en Formule E, où Nelson Piquet Jr. décrochait le premier titre pilote en 2015. Depuis, la gamme s’est étoffée de SUV et berlines, essentiellement pour la Chine, avant une expansion en Europe. En juillet 2025, Nio franchissait le cap des 800.000 véhicules produits.
Déjà implantée en Allemagne, Scandinavie et Pays-Bas, la marque accélère son offensive européenne en s’installant en Belgique, notamment, via le groupe Hedin Mobility. Outre la petite Firefly, la gamme comptera la berline ET5, son break ET5 Touring et les SUV EL6 et EL8.

Les ET5 visent directement BMW i4, BYD Seal ou Polestar 2. Leur déclinaison Touring, typé lifestyle avec un coffre limité à 1.240 l banquette rabattue, n’a guère de concurrente directe. Tous deux reposent sur une transmission intégrale à deux moteurs – 360 kW/490 ch combinés – pour un 0 à 100 km/h en 4 s et une vitesse limitée à 200 km/h. D’abord disponibles avec une batterie de 100 kWh (autonomie WLTP de 560 km pour la Touring, 590 km pour la berline), ils recevront plus tard un pack de 75 kWh. Les prix débuteront à 62.530 € (75 kWh) et 70.750 € (100 kWh).

Le SUV EL6 reprend ces bases techniques avec des performances légèrement tempérées : 0 à 100 km/h en 4,5 s, autonomie jusqu’à 529 km (100 kWh) pour un tarif d’accès de 67 610 € (75 kWh).

Un cran plus, le grand EL8 s’attaque aux BMW iX ou Tesla Model X et offre six places réparties sur trois rangées. Avec 480 kW/653 ch, une batterie de 90 kWh utiles et 510 km WLTP, il s’affiche à partir de 115.580 €.

Tous bénéficient d’une technologie embarquée de pointe, tant pour la connectivité que pour les aides à la conduite, et d’une qualité perçue globalement premium, malgré quelques choix de matériaux discutables. Quant aux qualités dynamiques, prometteuses sur le papier, elles demanderont un essai approfondi pour être confirmées.