Connectez-vous

Se connecter avec Facebook

ou

Vos identifiants sont incorrects.
Je me connecte Mot de passe oublié ?
Aucun compte Facebook n'est lié au site, veuillez vous inscrire.

Mot de passe oublié ?

×
Réinitialiser mon mot de passe
Nous vous enverrons un email pour la réinitialisation de votre mot de passe.
Aucun compte n'est lié à cet email.

Vous n’avez pas encore de compte ?
INSCRIVEZ-VOUS GRATUITEMENT.

Loisirs / Série d’été - Les inventions de l’automobile : l’essuie-glace

Rédigé par Olivier Duquesne le 20-07-2018

L’essuie-glace améliore considérablement la visibilité du conducteur par mauvais temps. Cette invention – très féminine – du début du XXe siècle a suivi les évolutions technologiques.

C’est en 1902, lors d’une balade hivernal en tram à New York que Mary Anderson eut l’idée de l’essuie-glace. En voyant le wattman obligé de passer la tête par la fenêtre pour y voir quelque chose à cause de son pare-brise couvert de givre, elle s’est dit qu’un petit balai sur la vitre actionné depuis l’intérieur lui permettrait d’y voir plus clair. De retour chez elle, elle imagina le concept qu’elle fit concevoir par quelqu’un qu’elle embaucha. Elle déposa ensuite le brevet de l’essuie-glace manuel en novembre 1903, mais pour 17 ans seulement. Durant la durée de la licence, aucune entreprise ne semblait intéressée par son invention. On n’y voyait pas le moindre intérêt commercial. Même si cet accessoire – un simple bout de bois avec une bande en caoutchouc relié par une manette – est proposé sur certains véhicules. Mais dès 1922 (peu après expiration du brevet), Cadillac décide de l’installer de série… 

Comédiennes ingénieuses 

En 1916, une autre inventrice (et comédienne), Charlotte Bridgwood décide de motoriser l’essuie-glace, fatiguée de devoir manipuler à la main ces balais fastidieux. Elle dépose le brevet en 1917. Mais, malheureusement, ses moyens limités l’empêchent de prolonger la licence au-delà de 1920… Tout profit pour Cadillac, comme avec Mary Anderson ! Pour l’anecdote, la fille de Charlotte Bridgwood, Florence Lawrence devint la première star du cinéma hollywoodien mais c’est aussi elle qui inventa le bras automatique de signalisation : l’ancêtre du clignotant et des feux stop. Il servait à indiquer son intention de tourner et que la voiture freinait. 

Air du collecteur 

Les essuie-glaces sont l’objet de nombreuses évolutions, plusieurs brevets se succèdent, dont un système d’essuie-glace automatique des frères Folberth au début des années 20. Le balai était activé grâce à l’air du collecteur du moteur. Il se repositionnait automatique après être arrivé au bord du pare-brise. Pour ensuite se remettre en mouvement grâce à l’air du collecteur. Toutefois, ce mécanisme avait le désavantage d’une vitesse d’essuyage qui dépendait de la vitesse du véhicule. Les conducteurs des années 30 voulant un mouvement régulier et continu, ce système fut vite abandonné. 

Intermittent 

L’essuie-glace à moteur électrique se généralise après la 2de guerre mondiale. En 1963, Robert Keans invente le système d’essuie-glace à balayage intermittent pour les faibles précipitations. Il s’associe avec Ford qui le floue en s’appropriant le système. Au terme d’une lutte judiciaire d’une dizaine d’années, qui lui coûtera notamment son mariage, il est enfin reconnu comme étant le père de cette invention. Une épopée évoquée dans le film de 2008 « Un éclair de génie » (Flash of Genius). Depuis lors, les essuie-glaces sont devenus de plus en plus efficaces, tant au niveau des balais que des mouvements sur le pare-brise. Et les brevets de détecteur de pluie, activant les balais dès que des gouttes apparaissent sur le pare-brise, se généralisent à la fin des années ’90 pour se retrouver sur de nombreuses voitures au début du XXIe siècle. Et bientôt, il sera sans doute possible de les activer vocalement.

Web Editor - Specialist Advice

NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!

Je m’inscris

Actus

Dernières actualités recommandées