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Lifestyle / Jean-Paul Belmondo : son amour des voitures

Rédigé par Olivier Duquesne le 07-09-2021

Le décès de Jean-Paul Belmondo touche les cinéphiles, mais aussi les amateurs d’automobiles. Il a souvent maltraité les voitures au cinéma. Pourtant, c’était un vrai connaisseur et un grand collectionneur.

Que son fils Paul Belmondo soit devenu pilote automobile n’est pas un hasard. Jean-Paul Belmondo aimait les voitures. Il ne manquait pas de les conduire et les détruire en cascadeur dans ses films. On le rappelle, Belmondo aimait être au volant durant les cascades. Son décès ce 6 septembre dernier, à 88 ans, nous pousse à nous replonger dans ses meilleures scènes automobiles. Mais aussi de parler de son garage, digne d’un vrai amoureux de bagnoles.

« Vous savez, prendre les escaliers en marche arrière à 60 km/h, c’est juste une question d’habitude. » Jean-Paul Belmondo (2013)

Pauvres Fiat

Jean-Paul Belmondo a un jour avoué que sa cascade préférée était au volant d’une Fiat Uno. Il l’a envoyée à 5 m du sol dans le film « Joyeuses Pâques » en 1983. En tant que cinéphile, la Fiat conduite par Bebel qui nous a fait palpiter, c’est la 124 Special T dans l’incroyable course-poursuite du film « Le Casse » d’Henri Verneuil en 1971. Un tourniquet haletant de 9 minutes dans les rues d’Athènes avec à ses trousses l’Opel Rekord « d’Omar Sharif ». Tout y passe : escaliers, slaloms, dérapages, drifts, demi-tours et carrosseries pliées… Dans « Le Professionnel », c’est une Fiat 131 Supermirafiori que Beaumont empruntera à la police pour martyriser la Peugeot 504 de Farges et Rosen (Robert Hossein). Avec notamment une scène incroyable sur le Trocadéro et ses escaliers à Paris.

Un extrait de la course-poursuite du Casse

Voitures rutilantes

Une autre voiture mythique c’est la Ford Mustang du « Marginal » (1983). L’Américaine donne un air plus menaçant encore au flic incontrôlable et prêt à tout pour coincer un trafiquant de drogues. La voiture va morfler durant la poursuite entre la Mustang Luxury de 1967 et la Plymouth Volaré de 1976.

Un extrait de la course-poursuite du Marginal (avec une Fiat à retrouver)

Pour « Flic ou Voyou », il se la joue en Lotus Seven en 1979. Il y prend aussi des cours de conduite à sa façon en Fiat (tiens !) Ritmo. Dans « Pierrot le fou » en 1965, il plongera une Ford Fairlane dans la Méditerranée avant de couper une Citroën DS en deux dans « Le Cerveau » (1968). N’oublions pas non plus la « fausse » Mercedes 540 K dans « L’As des As » en 1982. Pointons également la Matra MS630 dans « Ho ! » (1968) et la Chrysler 75 Roadster dans « L’Homme de Rio » (1964).

Un extrait du film « Ho ! » avec la Matra (et la licence périmée)

Collection privée

Jean-Paul Belmondo a maltraité certaines voitures sur l’écran. Mais à la ville, il pouvait les bichonner. Elle a notamment eu dans son garage plusieurs Ferrari : California, 250 GT Tour de France, Dino 246 GT, 308 GTS, F355 GTS. Mais sa préférée était l’Aston Martin DB5, qu’il avait en double. Il a aussi possédé, entre autres, une AC Bristol, Mini, une Maserati Ghibli Spider, une Daimler Dart, une Lotus Elan et une Panther Lima !

Auto-école en Fiat Ritmo

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