Juridique / La Wallonie aussi va changer l’examen du code

Après la sortie médiatique de Ben Weyts en Flandre, on se souvient que son homologue wallon, Maxime Prévot, a précisé, lors d’une question parlementaire, qu’en Wallonie aussi on réfléchissait à une réforme de l’obtention du permis de conduire. Par la grâce d’une fédéralisation de certains pans de sécurité routière, les régions maintenant sont devenues compétentes en cette matière. La voie suivie par les instances namuroises se dirigerait vers une formation progressive. En d’autres mots : un permis à étapes.

Bridage pour les novices ?

On ne sait guère ce que cache en réalité le « permis à étapes » évoqué par le ministre, mais on semble se diriger vers un étalement des autorisations de conduite, voire des restrictions, par exemple sur la puissance de la voiture pour les nouveaux conducteurs. Une idée pas mauvaise dans sa philosophie mais qui risque d’empêcher certains de s’exercer à la conduite si la voiture familiale dépasse le plafond fixé et que le budget ne permet pas d’en acquérir une autre. Par contre, comme en Flandre, l’examen visera à déterminer la perception des risques. Il semble toutefois acquis que la filière libre sera conservée en Wallonie.

Spécificités wallonnes

Il a également indiqué que les épreuves porteront entre autres sur l’écoconduite et la conduite de nuit. Il n’a pas donné d’information sur une éventuelle partie d’examen sur simulateur ou sur de nouvelles manœuvres à maîtriser pour le candidat. Le dossier étant encore en discussion, il faudra sans doute attendre 2016 pour en savoir plus. Et que prépare la Région bruxelloise ? Peut-être que ces représentants choisiront d’ajouter une épreuve, gymnastique, de sortie de voiture après avoir réussi à la mettre dans la toute petite place d’un parking souterrain.