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Budget / Le CD&V ne veut que des voitures de société électriques en 2023 !

Rédigé par Olivier Duquesne le 11-03-2019

Cinq députés CD&V ont déposé un projet de loi visant à imposer l’utilisation exclusive de voitures zéro émission pour les entreprises. Une solution qui inquiète le secteur et qui pourrait coûter cher au contribuable.

Un groupe de 5 députés CD&V, dans le cadre du budget mobilité, a déposé un projet de loi visant à inciter l’utilisation de véhicules zéro émission (électriques ou hydrogène) en tant que véhicules de société, dès 2023. L’idée est de supprimer la déductibilité aux voitures émettant du CO2. Ce serait dégressif : 50 % en 2021, 25 % en 2022 et 0 % en 2023. Les voitures « Zéro émission » continueront à bénéficier d’une déduction de 100 %. En parallèle, ils souhaitent également taxer lourdement les cartes carburant en jouant sur l’ATN. Lequel évoluera également avec une dégressivité pénalisante pour les thermiques, par étapes jusqu’en 2023. Une perspective qui inquiète les différentes fédérations concernées (FEBIAC, Traxio, Renta).

Confusion et surtaxe

Le secteur du marché automobile prédit une multiplication par 4 de l’ATN pour les employés et une substantielle augmentation des cotisations sociales du côté des employeurs. En outre, cela pourrait également fortement toucher le pouvoir d’achat des travailleurs bénéficiant d’un véhicule de société. FEBIAC, Traxio et Renta rappellent que 11 % « seulement » des véhicules en circulation sont des voitures de société aussi utilisées à titre privé. De plus, ce sont majoritairement des modèles récents répondant aux dernières normes, contrairement à ceux des particuliers qui ont une plus longue durée de vie en 1re main. D’où un impact limité sur l’environnement à leurs yeux.

La solution, vraiment ?

L’approche des élections et les manifestations pour le climat du jeudi créent un malaise dans le monde politique mis face à ses responsabilités. Panique dans les couloirs des bureaux de parti, mais aussi au sein de certaines entreprises ! Toutefois, les décisions prises, en Belgique et au niveau international, semblent parfois très bureaucratiques, loin des réalités citoyennes. Ce projet de loi n’apporte pas d’évolution notable dans la logique politique de croire qu’agir consiste à ajouter des taxes et contraintes. La répression au lieu de solutions.

Le pouvoir citoyen

Ne vaut-il pas mieux ne pas trop en faire ? Même ceux qui ont une conscience écologique ne sont pas forcément dupes. Ainsi, le haro sur le Diesel a augmenté les émissions moyennes de CO2, le bilan écologique global des voitures électriques est régulièrement contesté (d’autant que la Belgique doit souvent importer de l’électricité moins « verte » d’Allemagne, voire de plus loin) et les différentes restrictions de circulation se font sans harmonie ni concertation entre pays et même entre villes d’une même région. Se pose la question de la confiance aux citoyens. N’ont-ils pas, aux yeux des politiques, la maturité pour se remettre en question ? Pourtant, dans un réalisme complexe de façade, un grand nombre d’entre eux a déjà modifié ses comportements dans certains domaines tels la mobilité, l’alimentation, l’habitat, le shopping et le choix des matériaux ; sans forcément renoncer à sa qualité de vie…

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