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Premier essai / Volvo S90 et V90 2016 : objectif conquête

Rédigé par Tony Verhelle le

Volvo veut reconquérir une place de choix dans les catégories des grandes routières et des grands breaks, place qu'il avait un peu perdue ces derniers temps.

Prix
NC

Les Volvo S80 et V70  étaient en fin de carrière depuis quelque temps déjà. Elles sont à présent remplacées par les S90 et V90, respectivement présentées à Detroit et à Genève. Ces deux modèles haut de gamme sont très proches du XC90 actuel, apparu l'an dernier et qui a été le premier véhicule d'une toute nouvelle génération de Volvo, construites sur la "grande" plate-forme Volvo, baptisée SPA (Scalable Product Architecture). La plate-forme SCA a donc aussi été retenue pour les nouvelles S90 et V90, ainsi que pour la future Série 60. Les Suédois commercialisent conjointement la berline et le break, mais pas dans toutes leurs versions. C'est ainsi que l'hybride rechargeable T8 et la V90 Cross Country, au look de baroudeuse, n'arriveront qu'à la fin de l'année.

Le concept

Volvo souhaite être plus présent dans la catégorie des grandes routières et, au vu du succès rencontré par le nouveau XC90 (qui s'est déjà vendu à plus de 100.000 exemplaires), il a bon espoir de faire de même avec les S90 et, surtout, V90, y compris sur le marché des flottes. Comme sa devancière, la nouvelle Volvo est une traction avant mais, techniquement parlant, la traction intégrale est possible sur toutes les variantes. Selon les marchés, Volvo proposera la transmission 4x4 avec un nombre plus ou moins grand de motorisations. Chez nous, les S90 T6 et D5 (les deux hauts de gamme, donc) ainsi que la future hybride T8 se déclineront uniquement en 4 roues motrices, avec la boîte automatique à 8 rapports d'origine Aisin Warner. Quant à la V90, elle disposera des 4 roues motrices dans tous les cas de figure, sauf pour le modèle d'entrée de gamme et la version essence T5 qui ne seront commercialisés qu'avec les seules roues avant motrices.

  • Voiture spacieuse (surtout la V90)
  • Confort
  • Sécurité et plaisir de conduire
  • Sonorité du 4-cylindres essence
  • Drive Pilot perfectible
  • Commande du MMI assez compliquée

Ce qui change

Quasi tout! Le modèle repose donc sur la récente plate-forme SPA et est animé par différentes mécaniques issues de la nouvelle famille de moteurs Volvo. Il s'agit uniquement de 4 cylindres, essence et Diesel, montés transversalement sous le capot. En essence, ces blocs développent 254 (T5) ou 320 ch (T6). Plus tard arrivera l'hybride rechargeable T8, équipée de deux moteurs, dont la puissance combinée atteint 407 ch. En Diesel, les puissances sont de 150 ch (D3), 190 ch (D4) ou 235 ch (D5). Ce dernier a droit à une innovation technique que Volvo appelle PowerPulse et qui est utilisée pour la première fois dans une voiture particulière. Il s'agit d'un cylindre de quelque 2 litres de capacité, rempli d'air comprimé (12 bar) par un petit compresseur. Une partie de cet air est injectée à l'échappement dans le circuit EGR lorsque le conducteur le demande, en appuyant sur l'accélérateur. Ce système permet de réduire le temps de réponse de la suralimentation.

Comment roule-t-elle ?

Avant toutes choses, il faut dire ici que la nouvelle grande Volvo est une voiture à l'habitabilité généreuse et à l'aménagement intérieur agréable, surtout avec les sièges légèrement teintés (très confortables au demeurant) et le bois non peint. Le style intérieur s'inspire de celui du XC90. Lors de cette première prise de contact, nous avons pu conduire une T6 et une D5. Bien que nous ne soyons pas des adeptes inconditionnels du Diesel, dans ce cas c'est bien le moteur fonctionnant au gasoil qui emporte notre préférence, en raison de sa souplesse, de sa puissance, de son couple ainsi que de sa sonorité très discrète pour les occupants de la voiture. En comparaison, le 4 cylindres essence de la T5 émet un bruit plus strident et fait preuve d'un caractère plus nerveux. La tenue de route de la grande Volvo s'avère plus que satisfaisante et, malgré le fait que nos voitures d'essais disposaient de jantes de 20", nous avons été conquis par le confort en général et le confort de suspension en particulier. La Volvo est aussi une voiture sûre, pourvue de nombreuses aides à la conduite classiques, mais nous avons trouvé son système Pilot (anti-dévoiement) trop hésitant: nous l'avons à plusieurs reprises pris en faite. À l'intérieur, les boutons de commande sont peu nombreux: tout est concentré sur un écran central d'une taille voisine de celle d'un iPad, mais le maniement de l'ensemble pourrait, à notre sens, être simplifié.

Budget/équipement

Pour les versions d'accès, Volvo reste juste sous la barre des 40.000 euros. Une S90 D3 en finition de base Kinetic s'affiche à 37.850 euros, tandis qu'une V90 de base (elle aussi simple "traction" à boîte manuelle 6 vitesses) est vendue 39.950 euros. Si l'on veut des moteurs plus puissants et une finition plus luxueuse (au dessus de la Kinetic, Volvo propose les exécutions Momentum et Inscription), les prix sont évidemment plus élevés. En attendant la future T8, le haut de gamme est la T6 Inscription (avec boîte automatique Geartronic et 4 roues motrices) qui vaut 63.400 euros en S90 et 65.500 euros en V90. Côté Diesel, le modèle le plus onéreux est la D5 Geartronic AWD Inscription qui coûte 59.100 euros en S90 et 61.200 euros en V90.

La concurrence

Il va de soi que Volvo entend constituer l'alternative scandinave aux grandes routières des trois constructeurs allemands premium (Audi A6, BMW Série 5 et Mercedes Classe E). Le break, spacieux et élégamment dessiné, pourrait bien réussir à leur tailler des croupières, surtout sur le marché des flottes. A l'instar de Jaguar avec sa XF, Volvo n'attaque pas de front les trois marques germaniques, mais veut séduire celles et ceux qui recherchent quelque chose de différent au sein de la catégorie. Les Anglais misent sur la sportivité et le charme britannique, alors que Volvo joue la carte du confort suédois et du style épuré, sans oublier, tradition oblige, celle de la sécurité. Parmi les autres rivales du duo scandinave, il ne faut pas oublier l'Infiniti Q70 et, dans une moindre mesure, la Lexus GS (qui n'existe pas en Diesel) ou la Maserati Ghibli.

Notre verdict

Avec le lancement conjoint des S90 et V90, le constructeur suédois entend clairement reprendre pied dans la catégorie des grandes routières. Leurs atouts sont un style épuré, aussi bien dehors que dedans, un excellent moteur Diesel, un bon comportement routier, un habitacle spacieux ainsi qu'un confort et une sécurité au meilleur niveau. Le 4 cylindres essence manque à notre avis de raffinement pour pouvoir rivaliser avec les mécaniques concurrentes, généralement à 6 cylindres. On aimerait aussi quelques boutons supplémentaires pour simplifier le maniement de l'écran central. Et enfin nous trouvons que le dessin de la poupe de la S90 est un peu lourd. Pour le reste, ces deux nouveautés ne manquent pas d'agrément.

Dans cet article : Volvo, Volvo S90 , Volvo V90

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