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Essai détaillé / Subaru Forester Boxer Diesel 2.0D

Le tout premier boxer 2.0D de Subaru a séduit d'emblée avec 5 vitesses sous le capot de la Legacy. Il ne peut pas faire moins ni pareil pour le nouveau Forester, doté d'une sixième vitesse.

Prix
NC
  • Avis Rédaction 15.00 /20

Les occasions d'essayer un moteur d'un genre réellement nouveau sont si rares qu'elles provoquent chez nous une énorme fébrilité. Subaru, qui le sait, a échelonné le lancement des 3modèles de sa gamme Diesel naissante. La Legacy 2.0D a fait ses débuts cet été. Le Forester 2.0D est entre nos mains. L'Impreza 2.0D attendra la fin du mois. Ces trois nouvelles affectations n'ont pas poussé le constructeur à renier sa passion exclusive pour la transmission permanente aux 4 roues et l'architecture boxer. Ce n'est pas Subaru qui s'adapte au Diesel, mais le contraire.

Conduite : 148/200

Voici le premier Diesel Subaru. Pour mettre les choses à plat, le constructeur japonais a conçu ce 2 litres avec 4 cylindres horizontaux opposés. Une conformation de moteur sans laquelle Subaru ne serait pas Subaru. Ça valait le coup de l'attendre, cet unique Boxer Diesel. Il a toutes les caractéristiques de rendement d'un bon 4 cylindres en ligne, avec le raffinement soyeux d'un 6 cylindres. La Legacy l'a étrenné avec 5 vitesses manuelles, le Forester le découvre avec 6 rapports qui suppriment la réductrice. Hormis le sélecteur à manier en (dé)composant, sa conduite est un régal de tous les instants.

Sécurité : 140/200

Le diamètre des disques avant a été accru pour faire face au poids supplémentaire que représente le bloc Diesel. Tout en restant fidèle à la transmission intégrale à 3 différentiels, le Forester utilise un viscocoupleur central - pour reporter du couple sur l'essieu adhérent - et un contrôle dynamique de stabilité (VDC) intégrant une aide au démarrage en côte (HSA) ainsi qu'un antipatinage (TCS) qui rend superflu l'autobloquant arrière. La distribution nominale du couple entre les essieux est de 50%/50%. La configuration des arbres de transmission est symétrique avec - grâce à l'architecture boxer - l'avantage du centre de gravité situé très bas.

Confort : 168/200

Une Subaru a des suspensions souples, qu'elle soit «sportive» ou non. Le Forester n'échappe pas à la règle, lui qui se veut le tout chemin fait pour la conduite relaxée. La manière forte le fera sortir de son assiette dans des délestages de train(s) - avant surtout, sans conséquence pour la sérénité de comportement. Le son du boxer Diesel se confond avec celui d'un boxer à essence... en mieux, parce qu'il monte moins en régime et roucoule donc moins fort. Zéro vibration! Une chaussée rugueuse provoque vite des bruits de roulement. Airco (dégivrage/désembuage) de véhicule 4x4 tout temps !

Fonctionnalité : 144/200

Le Forester Diesel se singularise par la prise d'air de l'intercooler sur le capot, comme au bon vieux temps où l'on «diésélisait» des modèles à essence sans grosse modification. Chez Subaru, cette première greffe a bien pris. C'est assurément la bonne, puisque le confort de marche du 2.0D est supérieur à celui du 2.0. Pour le reste, le modèle à gazole profite des atouts de la nouvelle carrosserie, à ceinture plus haute, plus spacieuse, surtout à l'arrière et dans le coffre. La dotation de base prévoit déjà les sièges avant chauffants, le dégivrage des essuie-glace, les lave-phares... bref, un crossover pour l'hiver.

Budget : 160/200

La moyenne affichée par l'ordinateur nous a laissé le faux espoir d'annoncer une conso d'essai inférieure à 8 l/100. Notre Forester Diesel ne parvient pas à descendre en dessous de cette valeur, qui reste flatteuse pour un 4x4 dont les 3 différentiels sont constamment sollicités. Une conduite économique peut le cantonner dans les 6,5 l/100.Voilà qui fait oublier les mauvais bilans énergétiques des générations de boxers à essence qui se sont succédé jusqu'ici. Ce passage au gazole réussi nous permet de profiter enfin et sans retenue des atouts du modèle avec, à la clé, une valeur résiduelle en nette hausse.

Conclusion : 760/1000

Avec les années et à force de persévérer dans des voies originales, Subaru a fini par focaliser un énorme capital de sympathie de la part des amoureux de (sports) mécaniques. Le binôme transmission intégrale et moteur boxer, magnifié par l'Impreza turbo (WRC, WRX ou STi), fait toujours des dévots. Maintenant que le gazole se présente comme alternative magistrale - à tout point de vue (performance, souplesse, vivacité, sonorité, confort de marche, agrément de conduite et économie à la pompe) -, toutes les objections sont levées. Au point de faire du Forester Boxer Diesel un incontournable chez les SUV compacts. Un maître achat, même, si l'on tient compte des prix pratiqués et de l'image de sérieux de son constructeur!

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur automobile 1432 du 12 novembre 2008.

  • Boxer Diesel super sous tout rapport !
  • Rapport performance/consommation
  • Confort (insonorisation, suspension)
  • Tenue de route tout temps (4x4)
  • Tarif, dotation riche et bien pensée
  • Bons sièges, habitabilité à l'arrière
  • Sérieux de fabrication
  • Bruits de roulement mal filtrés
  • Commande de boîte rétive, mouvements à décomposer
  • Suspension trop souple «à la limite»
  • Options et individualisation limitées
  • Place centrale arrière sacrifiée
  • Fréquence des entretiens élevée
  • Pas de boîte automatique

Dans cet article : Subaru, Subaru Forester

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