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Premier essai / Volkswagen Passat

Ayant eu longtemps les coudées franches, la Passat se doit aujourd'hui de réagir face à l'ambition des «premium», qui «descendent», et des généralistes, qui «montent». La 8e génération se replace.

Huitième du nom, la Passat 2015 est toute nouvelle, même si cela ça ne saute pas directement aux yeux. Pour sa structure, elle dispose à présent de la plate-forme MQB (Modularer QuerBaukasten), ce qui exerce une influence positive sur l'espace intérieur, sans que l'encombrement général n'ait dû être augmenté. Pour une première prise de contact avec la nouvelle Passat, ce ne sont pas moins de 3 voitures que nous avons pu conduire. Nous avons commencé par une 2.0 TDI 150 à boîte DSG. Ce moteur bien connu affiche un bilan aussi favorable sous le capot de cette Passat que sous celui d'autres modèles de la marque, mais consommerait, selon le constructeur, moins que par le passé.

Nous avons ensuite pris le volant d'un exemplaire à moteur 1.4 TSI 150, qui s'avère être suffisamment vigoureux pour conférer à cette grande berline un réel dynamisme, mais la DSG7 n'est pas exempte de l'une ou l'autre hésitation, ni de quelques à-coups, phénomènes que nous avions déjà constatés avec d'autres modèles équipés de cette boîte robotisée à 2 embrayages à sec. Pour conclure, un mot du nouveau biturbo Diesel. Non seulement ce 2.0 TDI à 2 turbocompresseurs se révèle plus silencieux que ses congénères, mais sa puissance et son couple font de la Passat une grande routière au souffle inépuisable, à l'aise sur tous les types d'itinéraires, mais sans doute plus taillée pour les longs trajets autoroutiers que pour les petites routes de campagne, où elle souffre de son encombrement et d'un comportement un peu pataud.

Si les changements extérieurs sont assez peu visibles, la Passat n'en est pas moins entièrement nouvelle, bâtie sur une nouvelle plate-forme, et qui propose un choix de moteurs et de technologies embarquées encore jamais vu chez Volkswagen. Sans être plus encombrante que le modèle qu'elle remplace, elle a gagné en confort et en habitabilité, ce qui nous amène à nous demander s'il est justifié de dépenser autant, ou même plus, pour une concurrente «premium» plus petite. La question se pose fréquemment, y compris sur le marché des flottes.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1588 du 12 novembre 2014.

Dans cet article : Volkswagen

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