Cela ne se voit peut être pas de prime abord, car le concept ainsi que les proportions générales sont restées, mais ce Soul est entièrement nouveau, aucun panneau de carrosserie n'étant repris de la génération précédente alors qu'il emprunte sa plateforme à la Cee'd. L'ensemble de ces mesures aboutit à un Soul qui se tient très bien sur la route, filtre correctement les hautes fréquences, c'est-à-dire qu'il avale efficacement les plaques d'égout et les raccords transversaux, ne prend que peu de roulis tout en se montrant ferme, certes, mais jamais sautillant. Dans ce domaine, les ingénieurs de Kia ont fait visiblement du bon boulot.
Une impression qui se confirme à bord avec l'excellente isolation acoustique et vibratoire du récent 1.6 Diesel de 128 ch et 260 Nm, qui répond fidèlement sans jamais envahir l'habitacle. Cette belle élasticité mécanique se traduit vite par des vitesses insoupçonnées, la longueur de la transmission faisant constamment évoluer le moteur dans sa zone de confort, mais sans perturber l'agrément de conduite dynamique grâce aux bonnes ressources de petit bloc Diesel. Si le Soul 2014 propose encore de nombreuses possibilités de personnalisation, il ne va toutefois plus aussi loin que son prédécesseur. Dommage que cette personnalisation visuelle trouve ses limites avec un niveau d'équipement directement liés à l'exécution (Kia parle pompeusement de «Collections »): Step, Play ou Max.
Plus abouti, amélioré sur les points qui constituaient des défauts de jeunesse du précédent, le nouveau Soul évolue intelligemment dans quasi tous les domaines pour se révéler dorénavant agréable et confortable sur la route, pratique et bien équipé. Et tant pis si ses possibilités de customisation sont moins nombreuses que précédemment. C'est la preuve qu'il a gagné en maturité. Le voilà dorénavant comme un concurrent direct du Nissan Juke. Allez, hop: un match!
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1572 du 2 avril 2014.
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